15 - Comment expliquer ce manque d'intérêt pour autrui ?
Auqmn : un autre rêve
Je suis en compagnie de mes parents et de mon frère (je suis moi telle qu'en réalité), dans une plaine ou une large vallée. D'autres personnes sont présentes. Tout le monde regarde le ciel. Quelqu'un parle de "vent de neige". Un avion blanc, énorme et ventru - une aberration aérodynamique - nous survole lentement. Quelqu'un le désigne comme un "avion de neige". Je me demande s'il est rempli de neige. Il vire sur l'aile et revient vers nous. Je vois alors qu'il est équipé de superstructures qui constituent une publicité pour Molson Ex (je ne bois pas de bière en réalité). Quelqu'un fait remarquer que le vent est très violent en altitude. En effet je vois des nuages défiler à une vitesse prodigieuse en travers du ciel bleu, alors que sur un autre plan, un nuage effiloché reste quasiment immobile. Je sais qu'un vent violent va souffler au niveau du sol. Chacun prend ses dispositions pour se mettre à l'abri. Je constate qu'il faut renoncer à monter la tente de mon frère qui est arrivé peu auparavant et n'a pas eu le temps de le faire. Je lui propose de partager ma tente.
Auqmn : encore deux rêves
Voici le premier :
Je nage le long d'une plage de sable, dans une mer plutôt grise, et soudain j'aperçois un petit requin (80cm, dis-je à quelqu'un par la suite) à côté de moi. Il est trop petit pour me faire du mal, mais je suis assez secouée par sa présence, d'autant plus que j'en avais rêvé (dans le rêve). Je continue néanmoins à nager, mais je prends garde à rester près du bord, là où l'eau n'est pas trop profonde. Or je me retrouve rapidement face à une falaise à pic. Mon père qui est sur la berge me crie qu'un courant m'a déportée de la plage vers la falaise. Je voudrais revenir vers la plage, mais il ne lui vient pas à l'esprit de m'aider, ce qui m'irrite contre lui. Les requins sont toujours autour de moi, mais pas menaçants. J'essaie en vain de lutter contre le courant. Finalement je me hisse toute seule sur la falaise - je suis soulagée d'être sortie de l'eau.
Deuxième rêve :
Je me trouve à l'étage supérieure d'une maison en travaux, au milieu des prés et des arbres. Les travaux sont vraiment importants, des pans de murs ont été abattus, on voit des poutres et des piliers encore nus, il n'y a pas encore d'huisseries ni de portes, de fenêtres, seulement de grandes ouvertures vers l'extérieur. Deux ouvriers travaillent non loin de moi. Je m'entretiens avec eux. Il est question d'un réacteur nucléaire et de radiations, mais ils disent qu'il n'y a aucun risque. Néanmoins je pressens que quelque chose de grave va se produire. Je m'écarte d'eux et reste très attentive à mes perceptions tant extérieures qu'intérieures. Soudain je perçois un très vague trouble en moi, dont j'ignore la nature, (physique ou psychique?), mais je ne prends pas la peine d'y penser car c'est le signal d'alarme que j'attendais et un sentiment d'urgence m'envahit. Aussitôt je prends mon élan et je bondis par une ouverture dans le mur. Mon but n'est pas de me laisser tomber au sol, mais d'atteindre un grand arbre familier (dans lequel j'ai grimpé et joué plusieurs fois) qui se dresse à quelques centaines de mètres de la maison. Comme souvent dans mes rêves, la partie ascendante de mon saut s'étire interminablement et je m'accroche d'une main à une branche de l'arbre. Je reste suspendue à la branche qui ploie doucement et se redresse dans un ample mouvement, et je regarde la maison. Elle s'est écroulée, ou peut-être seulement les ouvriers sont morts, tués par les radiations. Je suis très contente de m'en être tirée grâce à la promptitude de mes réflexes, je sais que j'ai fait exactement ce qu'il fallait et que j'aurais succombé sinon. J'éprouve un sentiment d'exaltation et de satisfaction, et aucun regret pour les ouvriers ou la maison.
Christian : le saut de l'ange
1) Tu nages dans la mer. La mer, c'est ta ténèbre, ton inconscient, ta profondeur. Des gros poissons - qui sont de l'énergie, de la puissance, des complexes autonomes - te tournent autour. Tu appréhendes leur proximité, mais ils ne te veulent pas de mal. Néanmoins, l'activité à laquelle tu te livres n'est pas exempte de danger. D'autant que tu es prise dans un courant plus fort que toi qui t'entraîne loin de ton père et de ta culture passée. Tu regrettes quelque part de quitter ainsi le monde de ton enfance et de ta jeunesse, ton environnement familier, tes références. Tu te retrouves face à une falaise à pic, mais finalement tu es capable de t'en sortir par toi même.
2) Même thématique : ta maison, ton cadre de vie, ta culture, tes références dans la conduite de ta vie, tes valeurs sont en chantier. De grands travaux s'y déroulent, des pans de mur entiers, des cloisonnements intérieurs ont disparu. Et puis cette maison, qui était fermée sur elle-même, se retrouve avec de grandes ouvertures sur le monde extérieur. Elle contient dans ses profondeurs une fabuleuse énergie, propre à irradier et à transformer le monde. Tu la sens au trouble intérieur que tu éprouves ces derniers temps. Peut-être que tu te dis qu'il serait trop long de consolider, de rafistoler ta vieille maison et qu'il vaut mieux tout comptes faits te projeter ailleurs, dans le monde extérieur. Véritable kangourou passe-muraille, tu fais le grand saut et tu atterris dans le grand arbre de vie, celui de la vie nouvelle qui s'ouvre devant toi. Aucune larme pour ce que tu laisses, ni pour les ouvriers besogneux de l'ordre ancien. Si l'on veut affiner encore, on peut se demander ce qui est préférable : que tu te raccroches aux branches ou que tu tombes sur le cul ! :-))) La question n'est pas tranchée et mérite qu'on se la pose.
Voilà comment je réagis à tes rêves. J'amplifie évidemment, mais il me semble que le sens est de ce côté-là.
Tiens, voici un exemple d'intégration de la faiblesse auquel j'ai pensé : Tu es le première à constater la force nouvelle que tu retires du fait que tu as accepté de te détourner un peu de ta rationalité bien rodée et cultivée, en te laissant aller (est-ce bien digne pour un esprit fort?) à prendre en considération tes fantasmagories nocturnes, sous-produit résiduel de ta conscience. Abandonner un temps la machine de guerre et la force de frappe de ta raison raisonnante pour épouser la fragilité de notre 'résonnement irrationnel' a été de nature à te faire faire un saut qualitatif et à te donner accès à une autre dimension humaine. Toujours la même histoire, la grande idée de Jung est d'aller chercher la 'lumière' dans sa propre obscurité plutôt que d'aller la chercher dans la lumineuse clarté de la raison ou d'une spiritualité désincarnée.
Auqmn
J'avais à peu près la même lecture que toi de mes deux rêves de cette nuit. Comme tu ne poses pas de questions (c'est bien la première fois :-))), je ne sais pas quoi te dire. Sinon que je commence à comprendre et à apprécier tout ce que Jung dit sur la fonction religieuse de la psyche et sur l'image de dieu.
Dans ton "ex perfecto nihil fit" tu disais que j'ai beaucoup de violence en moi, dirigée contre moi-même. A une époque j'ai éprouvé énormément de violence à l'encontre du monde extérieur, mais je n'ai pas pu l'extérioriser : j'ai été farouchement misanthrope à 14 ans. Cela a duré 7 à 8 mois, puis je me suis calmée peu à peu. A l'époque j'avais rédigé ma Liste de Personnes à Tuer. Je l'ai brûlée 2 ans plus tard. J'éprouvais vraiment de la haine et du mépris pour le monde entier, à de rares exceptions près. Oh, comme je voulais qu'ils meurent! Comme je voulais que certains souffrent! Je me demande dans quelle mesure cela m'a marquée.
J'entends ta question : que s'est-il passé pour que je devienne misanthrope ? En fait cela remonte à l'âge de 8 ans. Je résume : j'habitais un tout petit village (180 habitants) et l'école était une classe unique (entre 15 et 20 élèves dans une seule salle, avec une seule institutrice). Elle avait remarqué à quelle vitesse j'assimilais les connaissances, et donc à 8 ans je me retrouvais en CM2, à battre à plate couture une fille de 11 ans (nous n'étions que 2 à ce niveau). Elle est devenue jalouse et a monté les "grands" contre moi (4 garçons de 8 et 9 ans, 2 niveaux en dessous de nous). Ils m'ont complètement exclue et se sont montrés franchement hostiles. Les autres enfants avaient tout au plus 6 ans. Je me suis vraiment retrouvée toute seule. Et cela a été la guerre. A l'école et dans les champs (pièges, lancers de pierre, coups de poing). Je me défendais bien, grâce à l'aide d'un voisin de 10 ans, très grand pour son âge, exclu lui aussi car il n'était pas très intelligent et allait dans une autre école. Mais cette atmosphère de tension continuelle était pesante. Surtout à l'école, car mes ennemis se moquaient de moi dès que ce que je faisais n'était pas irréprochable, dès que je descendais de mon piédestal d'élève modèle. Et le jour où j'ai découvert la trahison de Mickael (le voisin plus âgé) j'ai été atterrée et j'ai vraiment pensé que le monde entier était hostile, qu'il n'y avait que ma famille comme asile sûr.
Au collège, tout s'est d'abord bien passé. Certes j'avais presque 2 ans d'avance et cela se sentait dans certains domaines, mais globalement cela allait bien. Jusqu'en troisième, quand mes camarades de classe en ont eu assez de mes résultats uniformément bons partout depuis 3 ans. A nouveau je me suis retrouvée exclue. J'ai passé un an sans personne à côté de moi. Et là, je l'ai très très mal pris. Je les ai haïs. Ceux de ma classe, puis le reste de l'humanité avec. Mes seuls interlocuteurs au collège étaient les professeurs. Je considérais les autres élèves avec un souverain mépris.
Une bonne chose tout de même a terminé cette année scolaire. J'ai été témoin de la persécution d'une nouvelle par trois filles de ma classe, et j'ai vu les autres suivre ou rester indifférents. Alors j'ai décidé de l'aider, et peut-être cette fois-là me suis-je mise en colère. On l'a laissée en paix et je me suis liée avec elle, à la fois pour continuer à la protéger et parce que cela me faisait quelqu'un à qui parler.
Ces deux épisodes douloureux ont bien sûr contribué à l'essor de mes mondes imaginaires et à mon goût de la solitude. Depuis ces expériences de rejet, tout groupe m'est suspect, et je reste plus volontiers en dehors. Dans ma relation à autrui, mon réflexe élémentaire est de me protéger et de tenir les méchants autres à distance. Intégrer la faiblesse dans ce domaine ne va pas être facile.
Cette fois, je crois que tu sais tout des moments marquants de ma vie.
Tu vois, j'ai livré quelques rudes batailles, mais je ne sais toujours pas si j'ai gagné.
Christian
Ton message reçu ce matin est très éclairant sur ce que tu as vécu, sur les batailles que tu as menées et sur la marque que tu as ainsi reçue. Autant ton histoire a pu te marquer, autant je pense que rien n'est jamais entièrement déterminé car on se construit à tout âge. Je te comprends beaucoup mieux après ce récit. Peut-être manque-t-il à ton récit quelques éléments, car il me semble que ta réussite ne suffit pas à expliquer complètement l'hostilité dont tu as été l'objet. Peut-être faudrait-il chercher du côté de ton comportement. Comment tes camarades de classe te voyaient-ils ? méprisante, 'bêcheuse', 'inbuvable', timide, sainte nitouche, que sais-je encore ? A vrai dire, je ne pense pas qu'il faille beaucoup creusé de ce côté-là, tu sais comment tu t'es construite. Ça me paraît clair. Tout le monde a eu à essuyer des difficultés dans son enfance. En bien des endroits, je me suis reconnu dans ton histoire. L'important, c'est aujourd'hui et comment tu te sens dans ta relation à l'autre.
Auqmn
Quant à savoir pourquoi j'ai été rejetée, j'espère bien n'avoir jamais été pédante. Je pense que mes camarades de classe me percevaient comme "différente" et que cela les mettait mal à l'aise. Par certains côtés j'étais encore une gamine à 14 ans : pendant mon temps libre à la maison, mon activité principale était le jeu en compagnie de mon frère de 2 ans plus jeune. Je ne m'intéressais ni aux vêtements, ni aux chanteurs à succès, ni au cinéma, ni au sexe, ce qui m'éloignait sensiblement des préoccupations des autres élèves. Mais d'autre part, j'adorais Racine, dont j'avais lu toutes les pièces l'année précédente, je lisais Zola, Balzac, Flaubert, Giono, Anouilh, Giraudoux, etc., et je prenais beaucoup de plaisir à m'attaquer aux textes de Platon et Aristote en grec. Nous avions donc bien peu en commun, tant sur le plan scolaire que personnel. Ils me disaient souvent en ricanant du haut de leurs 15 ou 16 ans que j'étais trop jeune pour entendre ce qu'ils disaient. J'étais encore dans l'enfance tranquille alors qu'ils se débattaient pour la plupart dans les incertitudes de l'adolescence, souffrant de n'être pas plus âgés, et pourtant c'était moi, la plus jeune, que les professeurs traitaient en adulte. Je crois qu'ils ont perçu cette situation comme une injustice et que mon étrangeté les déroutait.
Mais assez sur ce sujet.
Ma relation à autrui est à présent nettement moins défensive, et je ne hais plus personne, mais le problème réside dans le fait que j'ai perdu tout intérêt pour les autres. Je n'éprouve pas l'envie de les connaître, de savoir ce qu'ils pensent et comment ils pensent. Parfois cependant, je focalise mon attention sur une personne (une à la fois) et nous menons une discussion sensée et instructive. Mais il me faut fournir un effort, du moins au début de chaque échange. Et face à un groupe, je suis méfiante, je crains de ne pas réussir à m'intégrer, alors j'évite la confrontation.
Il y a six ans, j'ai fait un rêve très simple et très serein. Je me tenais au bord d'une mer laiteuse. Les vagues déferlaient doucement, presque en silence. L'eau était blanchâtre, comme du lait dilué, avec des reflets d'or et de rose. Le ciel était d'une teinte pêche mêlée de parme, très douce et lumineuse. C'est tout. Je contemplais la mer et le ciel. J'étais heureuse.
Christian
J'ai bien peur d'être privé d'internet durant tout le week-end et peut-être plus. Il s'agit vraiment d'un outil fabuleux qui permet une relation totalement différente à l'autre. Internet ouvre un espace privilégié de rencontre, une transparence et une intimité impensables autrement. Certes, on ne se fait aucune image physique de l'autre, mais je me demande si précisément cette particularité-là ne rapproche pas plus qu'elle n'éloigne. L'impression est certainement un produit de mon imagination, mais je te sens vivre derrière ma console, je te sens très présente dans la relation.
OK pour passer sur les problèmes scolaires, moi aussi j'ai vécu des choses semblables. C'est une donnée de l'histoire. Ce sont tes racines, mais je ne pense pas qu'elles déterminent entièrement ton avenir. Si j'en juge par rapport à moi qui me vis un peu comme tu te vis par rapport aux autres, j'ajouterai qu'étant souvent déçu par l'inconsistance des autres, je me trouve facilement passionné par les gens qui ont de la substance. C'est ce qui explique que je sois là à dialoguer avec toi.
Il est beau ton petit rêve, je n'ai rien à en dire, il faut le contempler, s'y reposer dedans. Il ne faut pas chercher à tout interpréter. Tout le monde rêve, même les animaux. Une infime minorité de gens se livrent à l'interprétation, c'est bien, mais dans tous les cas le rêve remplit sa fonction qui dépasse très largement l'interprétation. Néanmoins la confrontation consciente avec ses productions nocturnes inaugure une ère nouvelle.
Auqmn
Étrange relation en effet que celle que nous avons établie en deux semaines. Plus étrange encore est cette confiance qui s'est instaurée dans ce singulier dialogue, alors même que ‘tous deux, nous ne sommes guère enclins’ à l'accorder facilement. Nous devinons un peu plus l'un l'autre à chacun de nos mails, et nos mots portent bien plus que je ne l'aurais cru possible. Je m'en réjouis.
Moi, cette nuit, j'ai visité un village tout baigné de joie de vivre et d'harmonie, aux habitants très unis, bienveillants, plein d'humour et souriants, à l'architecture puissante, raffinée et élégante. Je n'étais là qu'en visite (quelqu'un me prêtait sa maison aux boiseries ensoleillées) et j'avais très envie de vivre dans ce village, de faire partie de cette communauté sereine et vivante. Une femme âgée me demanda de vérifier qu'une montre (qui avait la forme d'un verre d'eau!) concordait bien avec une grande horloge sculptée dans une des pièces de la maison. C'était le cas. Avant cela, dans un magasin du village qui vendait quelque chose que je collectionnais et où j'avais pénétré en vélo, le marchand m'avait proposé une pièce très originale qu'il avait assemblée spécialement pour moi, et il en demandait un prix ridicule (3,88$). Je l'avais trouvé très gentil et c'est d'ailleurs lui qui me prêta sa demeure par la suite.
Plus tard, je rêvai que je regardais un film à la télévision avec mon frère et mes cousins. Nous étions tassés dans deux divans, et je m'intéressais surtout au manège des deux chats qui escaladaient et tâtaient chacun de nous tour à tour pour choisir le plus confortable. Finalement ils s'installèrent sur chacun de mes avant-bras, qu'ils enserrèrent dans leurs pattes, et je me réveillai à cause d'eux, avec le sentiment très net qu'ils avaient voulu me réveiller. Philos me manque (la chatte de la famille).
C'était bon de nager aujourd'hui, de marcher sous la pluie. De nouvelles idées pour mes mondes imaginaires fourmillent en moi, au point que je construis deux histoires à la fois.
Pour résumer, je m'amuse énormément.
Christian
Ta joie de vivre actuelle me fait très plaisir. Tes rêves vont dans le même sens. Tu vois, il y a comme une respiration dans les rêves, dans ces deux-là tu respires, tout s'apaise, tu te ressources. Je vois une correspondance entre ton premier rêve et le Forum. A part ça, il faudra réfléchir à cette correspondance qui me paraît intéressante entre la grande horloge et la montre.
Quant au deuxième rêve, les deux chats qui viennent t'enserrer, c'est de la sensualité, c'est de la chaleur, c'est de la vie, c'est très sympathique.
Bonjour,moi je cherche un site qui parle de problème de l'école par apport au résonnement, car ma fille de 8 ans sa maîtresse dit que elle a de problème de resonnement.
Commentaire de Fidé : probleme de resonnement (posté le 1/02/2007 à 20h44).Bonjour,moi je cherche un site qui parle de problème de l'école par apport au résonnement, car ma fille de 8 ans sa maîtresse dit que elle a de problème de resonnement.
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