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51. Je tue mon frère!

Auqmn : Je tue mon frère!

Je sais que je n'ai pas encore répondu au sujet de mon précédent rêve, mais celui de cette nuit me paraît important. Je me suis réveillée très choquée (en train de tuer mon frère) et j'ai l'impression que je viens de franchir une étape.

Il est tout d'abord question de 3 frères. Les aînés, Éric et Jean, sont des jumeaux. Le plus jeune s'appelle Gabriel. Un événement douloureux les a profondément marqués tous 3, il y a plusieurs années. Je revois la scène. C'est l'aube. Une explosion retentit. Les jumeaux étaient quasiment sur place. Quelqu'un à qui ils tenaient beaucoup est mort (je ne sais pas exactement ce qui est arrivé mais c'est horrible). Gabriel est dans la cuisine. Il a entendu le bruit à l'extérieur de la maison. Ses deux frères entrent. Ils sont hagards, légèrement blessés, et Éric vomit sous le choc de la scène atroce à laquelle il a assisté. Les jumeaux ont 13 ans à cette date.

À présent Éric est adulte et Gabriel adolescent. Jean ne figure plus dans le rêve. Éric est gravement blessé ou malade. Gabriel est occupé lorsque j'entre dans la pièce où il se trouve (encore une cuisine). Ma présence le force à s'interrompre et il quitte les lieux. Je réalise alors qu'il s'apprêtait à tuer son frère ou à le faire souffrir terriblement. Je suis stupéfaite car j'imaginais que Gabriel s'efforcerait d'aider et de soulager son frère. Je vais voir leur mère et je lui demande ce qui a conduit Gabriel à haïr Éric.

Je surprends une conversation téléphonique entre deux médecins au sujet d'un patient. L'homme est dans un état critique, mais les médecins discutent de son cas avec détachement. Finalement, l'un d'entre eux se demande s'ils doivent faire quelque chose pour la douleur. La question pour eux est accessoire et leur indifférence à la souffrance de cet homme m'irrite (je sais qu'il souffre beaucoup). Ils mesurent le niveau de douleur du patient (1,67) et le médecin le plus âgé décide de ne rien faire car il a connu des gens qui souffraient bien plus (jusqu'à 2,1).

À la suite de cette conversation je comprends que mon frère veut me tuer avec l'aide d'un comparse. Je suis étonnée, mais je m'y attendais un peu. Je résous de frapper la première. Je saisis un lourd et massif pistolet ancien (18ème siècle) et j'entre dans la chambre de mon frère. Il se retourne, surpris, je braque l'arme sur lui et appuie sur la détente mais rien ne se passe car le pistolet n'était pas chargé. Je me reproche mon étourderie avec véhémence, tandis que mon frère me vise avec un revolver à canon court. Mais son arme n'est pas chargée non plus. J'empoigne alors mon pistolet par le canon et assène à mon frère de violents coups sur la tempe avec la crosse de mon arme. Il s'effondre sur le lit. Je continue à frapper, mais il ne perd jamais complètement conscience. Un sentiment de dégoût profond m'envahit à l'idée que je suis en train de tuer mon frère. Commettre un meurtre me révolte, mais je me souviens que lui aussi projetait de me tuer et que je n'ai pas le choix. Et puis maintenant que j'ai commencé, il faut en finir.

Au sujet des prénoms : Éric me fait penser au frère de K, mon amie allemande, individu chez qui la passion de l'informatique a atrophié tout le reste (je caricature à peine). Je ne connais pas de Gabriel, ni de Jean.

C'est la première fois que je compte mon frère au nombre de mes ennemis. D'ordinaire il est un allié et un ami, je le considère comme une extension de moi-même.

Au réveil j'ai aussitôt songé à ce rêve très pénible où j'étais horrifiée par la blessure de mon frère (bras arrachée, puis main coupée, puis doigts manquants), blessure que je refusais de regarder en face. D'ailleurs, au début du rêve, avant que je ne le reconnaisse pour mon frère, il était mort.

Je pense que quelque chose en moi essayait de le tuer. Je m'y opposais de toutes mes forces, minimisant les coups qui le frappaient, refusant d'accepter sa mort.

Aujourd'hui, je réalise qu'il doit mourir. Certes, ce n'est pas le cœur léger que je m'y résous car je lui suis toujours très attachée, mais c'est lui ou moi.

Je ne comprends pas tout ce que cela implique mais je crois que ce meurtre est positif.

Sylvie : Cœur

Lorsque j'ai lu ton rêve, c'est cette partie qui a fait monter ces mots en moi.

À ton réveil.

le bras (action) arraché (impossibilité). Le roi Buada amputé du bras droit ne peut plus régner parce que le monde celtique ne conçoit pas un roi uniquement chargé de potentiel dangereux (puisque le bras restant est le gauche).

main (de justice) (idées d'activité en même temps que de puissance et de domination). Manifestation a la même racine que Main; est manifesté ce qui peut être tendu ou saisi par la main. Donner ou prendre. Créer ou anéantir.

Doigts. J'ai envie de te dire spontanément que ce sont eux qui touchent la matière.

Donc, à mon avis, la mort de la partie impatiente utilisant peut-être les "armes folles" cède la place à la mesure, son évolution.

De plus les armes ne contenaient pas de "moyens fous" et c'est ce qui rendait la tâche plus ardue. Par le cœur?

Je ne sais pas si ça t'aidera mais c'est ce que j'ai ressenti. Et oui, je crois que c'est un beau cadeau que tu t'offres.

David : Ne décantes pas trop ;-)))

Ça bouge!!! La preuve: ton rêve de cette nuit! Fort, très fort!

Mais je voudrais revenir, dans un premier temps, sur ta réaction aux commentaires que tu as reçus sur ton rêve 'Égypte'

>...Je suppose que des strates profondes de la psyché réagissent à la mise en lumière du symbole, et mon moi conscient en perçoit l'écho évanescent.

Oui, tu as été touchée en profondeur dans ton inconscient et ton dernier rêve nous le prouve. Ta carapace s'entrouvre...

>Malheureusement, je ne puis vous répondre en détail pour l'instant car divers travaux (académiques, pas herculéens) réclament tous mes soins et toute mon attention.

Je sais que tu as énormément de boulot mais là, je crois deviner une 'tentative' de ta carapace de pouvoir se refermer avant de répondre. Retrouver la froide? Tu as été remuée en profondeur, ta réaction nous le dit. Je crois qu'il est important, même si tu ne l'expliques pas en détail, de nous dire ce qui a fait mouche, où tu as senti 'plus que du sens' :-)))

Tu utilises le mot 'décanter'; moi, j'aimerais que tu ne laisses pas le temps à tout ce qui a été soulevé (et qui a effleuré ta conscience) de retomber... Ce qui peut nous aider à identifier cette étape franchie dont tu nous parles.

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