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37 - Le vieux roi va mourir, empoisonné par lui-même.

Auqmn : Spéléologie, Colorado River et empoisonnement

Bonjour.

Voici mes 3 derniers rêves.

1. J'avais décidé de participer à l'exploration d'un réseau de grottes. J'avais en tête un plan des lieux et je savais qu'il y avait un passage difficile en raison duquel beaucoup de gens renonçaient à tenter l'expérience. J'étais très décidée à le faire et je n'imaginais pas que je serais effrayée.

Mais alors que je me trouve devant l'entrée du réseau (un gouffre étroit), je découvre que ce passage (à travers un boyau étroit et obscur, dans lequel il faut se laisser glisser puis ramper dans le noir) me fait peur. Un spéléologue confirmé est là pour me guider, mais je dois affronter seule ce passage, et j'hésite à m'y engager. Je ne renonce pas, mais il me faut encore un peu de temps pour apprivoiser cette idée et surmonter ma peur.

je remarque une deuxième ouverture dans la roche, sur ma gauche et en hauteur, en plus de celle en bas à droite en face de laquelle j'hésitais. Je ne sais laquelle emprunter (les deux mènent au même passage que je redoute).

2. Je suis dans un avion de ligne. Il me semble que l'avion est arrêté, mais pas sur une piste. Il a fait un atterrissage en catastrophe, mais il n'y a aucun dommage et personne n'est inquiet.

Une femme assise à ma gauche sort un revolver de son sac et tire des coups de feu vers l'avant. D'autres coups de feu lui répondent. Je trouve déplacé de commencer une fusillade dans l'avion, surtout maintenant. De plus en plus de passagers prennent part à l'affrontement, mais les autres restent calmes et silencieux. Je ne crains à aucun moment d'être touchée. La femme à côté de moi est légèrement blessée à l'épaule (elle me montre la plaie) et elle continue à tirer. Il y a un enfant entre elle et moi, calme, immobile et silencieux.

Plus tard j'ai moi-même l'arme en main mais il n'y a plus de munitions. Je ne voulais pas tirer sur une personne, mais sur un hublot ou sur une des portes de l'appareil.

Un peu plus tard, tous les passagers sont descendus de l'avion. Nous sommes dans un endroit désert (une clairière dans une forêt) et nous savons que personne ne sait où nous sommes. En fait tout le monde nous croit morts. Aucun secours ne viendra, nous ne devons compter que sur nous-mêmes. Nous avons un long chemin à parcourir pour retourner vers la civilisation.

Nous nous organisons. Quelques hommes vont voler des chariots et des chevaux aux alentours (l'endroit est cependant censé être désert). Quand ils reviennent nous déchargeons des troncs élagués (conifères) des chariots. Il semble que nous ayons abandonné l'idée du voyage et que nous nous apprêtions à nous installer sur place.

Deux hommes se disputent et en viennent aux mains. Ils se battent sur un sol boueux et l'un d'eux glisse. De l'eau court sur le sol à cet endroit et il est emporté vers une large rivière tumultueuse aux flots bruns bouillonnants qui sort d'une montagne par une échancrure dans une falaise. L'homme disparaît sous l'eau. Nous savons qu'il va se noyer et nous ne pouvons rien faire pour l'aider.

Brusquement m'apparaît le nom de ce cours d'eau : c'est le Colorado.

La nuit tombe. Chacun s'installe comme il peut. Un jeune homme petit et blond s'assied à côté de moi et serre ma main dans la sienne. Je reconnais, j'ai confiance en lui et je ne m'inquiète pas pour l'avenir. Bien que nettement plus jeune que les 2 ou 3 hommes mûrs qui ont pris la direction des opérations, il fait partie de ceux qui prennent les décisions concernant notre petit groupe.

Plus tard, nous travaillons sur des carrés de terre destinés à accueillir des cultures potagères. La terre a été intentionnellement mêlée de cendres. Je vide une charrette de foin avec une fourche. Quelqu'un me dit que ce n'est pas un travail pour une fille, mais je suis efficace et je continue. Peu après je m'aperçois que j'ai laissé une trace de pas au milieu d'un champ labouré. Je m'excuse auprès de celui qui a tracé les sillons et qui se contente de sourire.

3. Un vieux général a causé la mort de plusieurs personnes par empoisonnement. Il est très content de lui. Il a employé un poison synthétique indécelable, qu'il mêlait à l'eau. Cela dure depuis longtemps.

Il tombe malade. Soudain il réalise qu'il a absorbé ce poison (par accident ou par l'entremise de quelqu'un). Il panique et veut aller voir la personne qui a créé le poison. Je sais que c'est sans espoir et qu'il va mourir. Je pense : Bien fait pour lui.

Le premier rêve me paraît assez clair : l'exploration des grottes c'est celle de mon inconscient. Je puis compter sur un guide, mais il faut que je fasse le premier pas toute seule, et il est difficile (pas de lumière, se laisser tomber dans l'inconnu, peur de ne plus pouvoir revenir à la surface et de rester coincé en dessous). Pour l'instant je n'ose pas encore tenter l'épreuve mais je n'y renonce pas. Reculer pour mieux sauter ? Il me semble qu'il est normal que je sois effrayée en prenant la mesure de ce que je m'apprête à faire. Cette prise de conscience est en soi une progression par rapport au moment où je pensais que je passerais sans aucun problème.

Je ne comprends pas mon deuxième rêve. La rivière aux allures de torrent en crue fait sans doute allusion à des forces inconscientes. Je n'ai rien de particulier à associer au fleuve Colorado. Je remarque que ce sont des hommes qui prennent la tête du groupe des passagers de l'avion. Moi et les autres n'avons pas mon mot à dire (et du reste je n'ai pas envie d'intervenir) mais je suis rassurée en sachant que le jeune homme familier se mêle du destin de notre groupe.

Le troisième rêve pourrait désigner mon vieux moi en train de mourir. Je ne saisis pas pourquoi son arme se retourne contre lui.

Et vous, que pensez-vous de mes rêves ?

Christian : C'est parti pour l'aventure, le vieux roi va mourir.

Bonjour aUqmn,

Voici quelques remarques matinales de ma part.

1. Je partage ta lecture de ce rêve..

Tu as décidé l'aventure intérieure de la descente, c'est acquis. Mais tu avais des idées préconçues, et là tu es confrontée à la réalité de l'expérience et tu appréhendes. Quoi de plus normal, c'est le contraire qui ne le serait pas. Le monde que tu veux explorer est inhabituel. Il faut se laisser glisser, se laisser aller, et ça tu n'aimes pas. Cela ne t'est pas naturel à toi qui aimes contrôler les situations, à toi qui pars à l'aventure avec un plan en tête. Et puis, c'est le noir. Les lumières de la raison ne sont d'aucun secours.

Oui je partage ton avis, tu as progressé en conscience. Tu n'es plus dans l'idée de l'action avec ses naïvetés et ses fanfaronnades, tu es confrontée à l'action elle-même et c'est une autre musique.

Tiens, tu découvres ''une deuxième ouverture dans la roche, sur la gauche et en hauteur'', elle ne semblait pas notée dans le plan des lieux que tu avais. C'est bien la preuve, une fois de plus, que ''la carte n'est pas le territoire'' :-). Tes plans rationnels ne prévoyaient que la voie de droite (évident ! par définition :-) ). Te voilà déroutée par ta découverte de l'existence d'une voie de gauche. A toi de choisir. Moi personnellement, je préfère la gauche, mais je ne veux pas t'imposer mes choix politiques ;-))) D'autant que, même si tu es accompagnée, tu dois affronter SEULE tes choix !

2. Dans les voyages intérieurs, les avions de ligne, conventionnels, sont rarement exaltants. Encore heureux, ici celui-ci atterrit, peut-être pas avec toute la grâce qu'on pourrait attendre de lui, mais, ouf, il se pose. Ça pétarade un peu, ça tire dans les coins, y a de l'affrontement dans l'air, bref la vie courante, non ? L'enfant est là, il attend son heure.

Vous débarquez dans la forêt (l'inconscient) et vous êtes isolés du reste du monde, en terre inconnue. Mais, tu sais ce que c'est l'isolement et tu t'organises avec les autres. Je note, et cela me convient assez, que ce n'est pas toi qui commandes. La scène tendre avec le petit blond est sympa, aie confiance. J'aime moins l'idée d'abandonner le voyage et de camper là, ce lieu ne me paraît pas un lieu de vie. Un passage obligé, peut-être, mais pas un lieu de vie.

Ah quelle est belle cette image du Colorado qui jaillit de la falaise ! l'énergie vitale indisciplinée dans toute sa splendeur ! les flots sont bruns chargés de boue, c'est normal ; en s'apaisant, ils vont se décanter. Colorado, Colorado ? Quel est le sens de ce mot ? Il n'est certainement pas innocent, laissons le résonner, peut-être nous livrera-t-il son mystère.

3. Oui, je fais la même lecture que toi, le vieux général c'est le vieux roi. Il a empoisonné la vie de beaucoup de gens, son règne tire à sa fin. Tu écris délicieusement : ''Il est très content de lui''. C'est effectivement, un de ses péchés mignons avec la cupidité : il est content de lui et de ses certitudes. Laissons faire les choses : il va s'éteindre. C'est dans l'ordre des choses, ... même le fait qu'il soit un poison pour lui même ! J'aime cette image (et je n'ai pas envie de la décortiquer, elle me parle suffisamment ainsi : le vieux roi s'autodétruit)

Rideau ! ........... pour aujourd'hui !

Tout cela me paraît très sympathique.

David : Colorado River

[...] Une fusillade éclate. De plus en plus de personnes participent au conflit. Mais toi pas! Et l'enfant non plus! :-))) La femme a été blessée, à l'épaule qui peut être un symbole de savoir faire, de force. Qui représente-t-elle???

Pour passer la nuit, pour affronter les ténèbres, tu reçoit l'aide d'un jeune homme petit et blond. Il ne te dit rien, il ne décide pas pour toi de ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire. Il s'assied simplement à côté de toi et serre ta main dans la sienne. Je trouve l'image très romantique et tout à fait appropriée. Comme dit Christian (:-))) ) c'est aux sentiments et aux émotions qu'il faut laisser la parole.

Plus tard, tu nourris cette terre qui t'accueille, avec de la cendre (de ce que tu as brûlé?) et du foin (ou du fumier?). Tu prépares les cultures nouvelles avec les résidus de choses anciennes comme cela se fait depuis des générations. Un macho qui passait par là te dit que ce n'est pas un travail de fille...Mais tu sais que tu es efficace (c'est important) même si tu as laissé une trace de pas au milieu d'un champ labouré. Ce qui fait sourire le laboureur. De nouveau, cette réaction me laisse admiratif. Il me semble que les composants de ta personnalité s'acceptent et se respectent un peu plus chaque jour...:-)))

PS: Le manque d'eau dans tes récents rêves me fait souvent penser au roman de Frank HERBERT 'Dune' avec les combats des Atréides, des vers, des freemen, ... L'as-tu lu???

Auqmn : Colorado River

>La femme a été blessée, à l'épaule qui peut être un symbole de savoir faire, de force. Qui représente-t-elle???

Je ne sais pas. Elle est habillée de bleu marine. C'est son épaule gauche qui est atteinte (superficiellement), ce qui ne la gêne pas pour tirer de la main droite. Elle a l'air très sûre d'elle-même, déterminée. C'est une femme d'action, sa force ne fait aucun doute. Mais j'ignore pourquoi elle commence à faire feu. Elle ne m'est ni sympathique ni antipathique. L'enfant est entre nous, mais il est avec elle, moi je ne le connais pas.

>Il me semble que les composants de ta personnalité s'acceptent et se respectent un peu plus chaque jour...:-)))

Si c'est le cas, je m'en félicite moi aussi. Mais consciemment je ne m'en rends pas vraiment compte.

En réponse à ton PS, j'ai effectivement lu 'Dune' de Frank Herbert, mais je n'ai pas particulièrement aimé. (N'étaient-ce pas les Fremen et non Freemen ?)

Tu as raison de souligner la thématique du manque d'eau dans mes récents rêves, mais j'y vois aussi l'aspect suivant (l'Égypte, le Colorado) : l'eau et la vie surgissant au milieu du désert (grâce au fleuve).

Alain : Une nouvelle terre

AJuste un petit mot sur tes rêves: Il semble que tu aies trouvé la Terre Promise. Tous les éléments pour la reconstruction semblent être là. Tu reviens sur terre, dans la réalité et les conflits perdent de leur sens (tirer pour rien, ne plus avoir de munitions). Comme dit Christian, cette eau boueuse va décanter. C'est la crue, l'abondance... l'eau véritable.

Il est rare que le vol soit positif, mais il semble bien que ce soit le cas. Des hommes vont voler des chariots et des chevaux. Tout ce qui pouvait être refoulé en toi prend maintenant une part active dans ton développement et participe à ta réalisation. Le courage et l'audace ne font pas défaut! Tu participes à la reconstruction de façon très physique et tu es une femme, on te le souligne. Il y a beaucoup de tendresse pour le jeune homme. Tout est là; le corps (travaux, chevaux), les sentiments et la féminité.

Aurélien a déjà pris de la maturité, il participe aux décisions. Dans les sillons tu laisses ta marque et c'est très bien accepté, joyeux.

Le fleuve Colorado est au cœur des nouveaux pays, tu as trouvé ta source sur une nouvelle terre plus riche et plus prometteuse.

Ce vieux général de la pensée trop ordonné et qui contrôle tout est mort. C'est lui qui empoisonnait ton existence, il est mort et bien mort. Tu te reconstruis autour de ta féminité, de tes sentiments et de ton corps. Les promesses de vie et d'abondance sont importantes.

Voyons voir vers où tend cette reconstruction. Il y a encore beaucoup à faire, mais je pense qu'un autre grand pas est franchi et c'est pour le mieux.

Auqmn : Une nouvelle terre

Ton enthousiasme est plaisant à lire, mais je ne suis pas certaine d'avoir trouvé la Terre promise. Après l'atterrissage de l'avion il était question d'entreprendre un voyage (vers l'ouest) et j'ai l'impression que le projet est toujours en suspens.

Cependant ta remarque est très judicieuse : tout en moi participe à l'établissement de la colonie. Nous verrons si elle est provisoire ou définitive.

Je n'avais pas songé à associer le jeune homme à Aurélien, mais en effet Aurélien était blond et il est possible qu'il s'agisse de l'évolution du même personnage.

Merci pour tes suggestions qui sont toujours appréciées.

Christian

J'espère que tu vas bien et si je puis exprimer un souhait, j'aimerais bien que tu nous fasses un premier bilan de nos 2 à 3 mois de rêves, d'interprétations et d'échanges et comment tu vis aujourd'hui et comment tu te sens vivre. Je n'attends pas de révélations exceptionnelles, car je sais que les choses se font avec le temps et jamais comme nous pensions qu'elles se feraient au départ. Ce à quoi je suis le plus sensible, c'est au regard ! A-t-il évolué ?

Auqmn

Ma première réaction à ta demande de 'bilan' a été plutôt négative car j'ai eu l'impression que c'était un nouveau document de synthèse à remettre pour avant-hier qui venait s'ajouter à une liste déjà trop longue. (J'ai trouvé que tes mots sonnaient très 'prof').

Ce n'est pas un refus, mais laisse-moi un peu de temps, OK ? Ta suggestion n'est pas tombée au meilleur moment.

En dehors de la charge de travail, je vais bien. Nager à midi est devenu un plaisir et une détente dont je ne peux plus me passer. Je n'ai rien écrit sur le Forum par manque de temps et aussi parce que mes rêves étaient clairs (ça y est! J'ai mon cheval, un cheval rien que pour moi ! Je l'ai monté dans la forêt - à cru et même sans filet - il y a quelques nuits et nous avons surtout fait du saut d'obstacle - tranquillement. Pas encore de triple galop échevelé.) Je me régale avec une nouvelle histoire que je développe depuis dimanche.

Aujourd'hui j'en ai raconté la trame à M comme si c'était un rêve (elle me pardonnera ce petit mensonge) et nous l'avons interprété très facilement (en gros : confrontation violente avec mon ombre, ébranlement des certitudes, nouveau point de vue après la remontée d'éléments inconscients, perte d'autorité du vieux roi (par sa faute), détachement des valeurs qu'il représente, assimilation progressive de mon ombre). Exercice amusant.

Il m'arrive quelque chose d'étrange. Je me sens différente, j'ai l'impression que quelque chose en moi s'est durci. Comme si je regardais les autres avec une méchanceté amusée. Je les vois mieux qu'avant, je les perçois bien plus nettement, mais ce qui leur arrive m'est bien égal. Pourtant ils m'intéressent. Mais il n'y a presque plus de compassion dans mon regard. C'est difficile à expliquer. Comme si avant je vivais loin du monde, en traitant les autres le plus gentiment possible, à distance. Maintenant je suis parmi eux, et lieu du brouillard qui me séparait d'eux il y a une bulle de verre, parfaitement transparente mais dure. Je n'avais pas envie d'écrire mon mail hebdomadaire à mes parents et mon frère, j'ai lu les leurs avec détachement et je leur ai répondu d'un ton expéditif. Lundi M m'a invitée à passer Noël dans sa famille au Nouveau Brunswick et j'ai accepté en la remerciant vivement, cela m'a vraiment touchée. Mais à présent je n'arrive pas éprouver la moindre gratitude. J'ai envie de heurter les gens autour de moi. Il n'y a que moi-même qui m'importe en ce moment. J'ai l'impression que depuis 3 ou 4 jours je ricane intérieurement. Je ne me sens pas triste, je suis même de bonne humeur et l'énergie ne me manque pas. Je ne suis pas mal à mon aise, ni mal dans ma peau, simplement je m'étonne moi-même. Je ne me blâme pas d'éprouver ces sentiments peu charitables. D'une certaine façon je m'amuse.

Christian

Quelques réactions très rapides à quelques points de tes mails passés, histoire de reprendre le fil :

· Uterpe est toujours attendu avec bienveillance. Rien ne presse, qu'il sache qu'il sera le bienvenu et que nous le 'boirons' :-)

· Je suis très heureux que tu aies enfin ton cheval à toi, que tu montes en faisant corps avec lui.

· Je n'ai pas de commentaire à apporter au durcissement vis à vis des autres dont tu parles, je prends note. C'est bien que tu m'en parles, d'autant qu'au premier degré ça ne te rend pas sympathique à mes yeux, j'aurais plutôt envie de te punir de cette attitude :-))) mais au second degré ......! attendons la suite.

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Commentaire de Pierre : Auqmn (posté le 8/07/2001 à 12h14).

Une bien belle histoire que celle de l'aventure intérieure de Auqmn !(Je ne puis m'empêcher d'entendre Om lorsque je lis ce pseudo).

On ne peut qu'attendre la suite avec beaucoup d'impatience. Lui souhaiter aussi de réussir le voyage ajourné dans son avant-dernier rêve,le grand voyage vers l'ouest ( l'Orient de son âme...).

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