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Raphy Zob de L'arrière Train : l'interview du siècle à venir...

Posté par Raphy Zob de L'arrière Train le 14/12/2004 à 23h23.

La journaliste (une pouffe) - Raphy Zob de L'arrière Train, bonjour.

Moi (l'air entrain, salivant) - Bonjour.

- On ne vous présente plus : plume commune, authentique athlète, râleur bruyant, les qualificatifs fêtards ne manquent pas pour vous finir...

- Assurément. Grande est la force, multipliés par une infinité décimale sont mes relents, de même que chez les tarés. Mais je dirais que, comme chez beaucoup d'esprits supérieurs, les tarés participent de mes talents. Je n'ai donc, d'un point de vue indivisible, que des relents à mourir sur la feuille de mon esprit.

- Raphy Zob de L'arrière Train, que ce qui vous fait courir après le train ?

- Le beau dans l'air. (long silence qui impressionne beaucoup la journaliste si fraîche et juvénile et faussement innocente et servilement mâchouillante).

- Que pourrait-on ajouter à une réponse si légère, gratuite, livrée dans l'essence sans plomb ? Mais parlons plutôt des femmes mûres. Vous les aimez, c'est de notoriété publique. Vous le rendent-elles bien au moins ?

- Au jour de ma naissance, Mademoiselle, l'on mesurera à la règle sans doute le poids des "petites têtes", testicules pour ne vous le dire, ou la légèreté de ma plume rosée de gouttelettes vivantes sur le coeur de ces femmes pleine de ma grande maturité... Si je les sers le plus possible avec l'émotion de mon grand désir radin, et le moins possible avec ma richesse matérielle, j'entends qu'elles jouissent avec autant de proses que je mets de rugosité à émettre vers elles mes attributs. Je compte bien les verres, ma centième bouteille à déboucher cette année et les filles de joies inconsolables et légèrement nues accompagneront ma dérouille jusqu'à ciel m'en tombe.

- Vous parlez de vos attributs... Pour vous l'amour est donc synonyme de semence Raphy Zob de L'arrière Train ? Pouvez-vous développer pour nos lectrices ?

- Madame, Poésie et Amour sont des choses qui échappent à nos strictes analyses, répondrais ce bouc en faux de Raphael de Rika Zarai. Je note là une analyse fendue et passéiste. Aujourd'hui sans conteste les émotions naissent la raison. Néanmoins je puis vous répondre que oui, sûrement l'amour chez moi est lié à une certaine idée de semence. Ai-je dit pour autant que j'aimais le foutre ? Non. C'est arroser l'objet qui vous aime qui importe. Elle seule, cet objet, est jouissive. Un athlète qui soulève le poids des mots aime toujours voir la libellule goûter les nénuphars du ruisseau, libre. Moi je... (ah non, je tais le "moi je", cela ne fait plus crédible de nos jours)

J'aime dedans, avec du recul, silence et régulier, notez que je garde toujours le bon rythme.

Regarder son propre visage dans les yeux globuleux d'une libellule me permet de voir mon agitation comme à travers une vitre avant de mourir en elle, le coeur fatigué par quelques mouvement littéralement bestiaux. Avec une salive sucrée que l'athlète goûte avec du lait. Mes idées dans le formol se trouvent être une conception plutôt universelle de l'amour.

- Raphy Zob de L'arrière Train, vous êtes merveilleux !

- Madame, pardonnez-moi de n'être que tout. Les fermiers et leurs tracteurs aussi connaissent mon absolu. L'on me trouve merveilleux, "soit" comme dirais celui qui voulait devenir mon nègre. Mais je ne saurais mentir à ma nature, je suis authentique. N'est-ce pas d'ailleurs ce qui fait ma force ?

C'est aussi ce qui fait votre féminité Raphy Zob de L'arrière Train. Je dois d'ailleurs avouer que votre bonté dans la légende urbaine me laisse insensée... Mais venons-en à un sujet plus baratiné : parlons littérature. Quel mot selon vous définirait le mieux votre littérature ?

- Le mot échappé du dictionnaire humain, le plus minuscule, le moins facile à trouver. Le prochain inventé, celui de mon choix !

- Raphy, vous permettez que je vous appelle Raphy ?, que pensez-vous de la façon...

- Non, je ne vous permets pas pouffe. Chacune des parties de mon corps ne compte pas à ma place pour rien et j'entends vous faire compter toutes les particules de ma vie, et les syllabes composant les belles parties de ce fond qui fait mon identité littéraire anonyme. Que vous soyez une journaliste plagiste et sans idées, parisienne brillante en ostrus, particulièrement bandelante - joli mot de mon persodico n'est-il-pas ? - et de toute évidence certaine vampirisée par votre invité ne vous dispense pas de penser, de vous soumettre comme les autres, en rangées, au même protocole strict que j'impose avec mon grand dur aux reporters de province. Reposez-moi correctement votre question, je vous prie ou...

(Avec gêne et soumission) - Raphy Zob de L'arrière Train, que pensez-vous de ceux qui sont contents de vous voir ? Vous enclenchez souvent la cinquième, un moteur à réactions très brûlantes, voire grillées. Ce que vous écrivez n'est pas rare, sans valeur donc, reconnaissez-le.

- Je m'adresse à un lectorat réflexif, visionnaire, disponible. Ce sont les téléspectateurs, le lectorat de TF UN, sachant souper les mots fins à l'heure du repas, ceux qui apprécient ma cuisine littéraire. Ces flammes que vous évoquez ne proviennent que du feu de ma poubelle. Une belle sphère de pensées comme la mienne n'accorde rien à ce genre d'incendie. Tout peut brûler chez moi. Jamais la friture n'a brûlé la gent littéraire.

- Raphy Zob de L'arrière Train, je vous remercie pour cette interview étrangère et des nôtres à présent. Comme beaucoup de vos femmes admiratrices, je suis impatiente d'écrire vos prochains textes dans mon ventre.



Commentaire de rudy : excellent. (posté le 15/12/2004 à 12h54).

je ne sais pas qui a écrit ça mais c'est excellent.

rudy.

Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra : Dialogue avec mon ego (posté le 16/12/2004 à 08h50).

- Ego, es-tu là ?

- Comme ton ombre, toujours fidèle au poste. Que me veux-tu Raphaël ?

- Ego, me diras-tu pourquoi tu ne cesses de me talonner ?

- Raphaël, c'est parce que je suis le parfait écho de ta petitesse, le prolongement jusque dans l'infini de ton MOI. Tant que nous serons aussi proches l'un de l'autre, je serai toujours là pour te donner la réplique. Quitte tes jeux d'artifice et je te promets que me ferai oublier. Sinon, jamais nous ne nous séparerons et avec beaucoup de zèle je te rappelerai ma présence.

- Ego, tu es mon plus cher fardeau. Tu m'enchaînes à moi-même, m'empêchant de voir autre chose que ma tête à la place des étoiles, tu es une baudruche qui s'enfle pour mieux me ridiculiser, insatiable et grotesque, et cependant je ne puis me passer de toi. Partout où se pose mon regard, je te vois. Je t'adore et je te déteste. Je te chéris et je te maudis.

- Raphaël, je suis inconsistant mais tu tiens tellement à ma compagnie que tu vois en moi des reflets d'or et d'airain. Pure illusion ! Je ne suis que du vent, mais toi tu as la folie de croire en moi comme à un trésor sans prix ! Que tu es sot... Le jour où je ne répondrai plus à tes questions Raphaël, ce jour-là je serai mort. Et tu seras enfin libéré de mon influence, détaché de toi-même. Mais ce jour-là n'est pas près d'arriver Raphaël... Pour l'heure, tu es à moi. Je te tiens et je ne te lâche pas.

- Ego, qu'en sais-tu ? Qu'est-ce qui te fait dire que nous n'allons pas très bientôt nous quitter toi et moi, pour mon plus grand soulagement ?

- Mais regarde-toi donc Raphaël ! Tu en es encore à écrire des dialogues imaginaires entre nous deux... Tu me connais si bien, tu tiens tellement à moi , tu crois tellement en moi que tu me donnes même la parole dans ce présent texte alors que je te répète que je ne suis rien que du vent. A travers ces lignes que tu es en train d'écrire, j'existe plus que jamais pour toi. J'ai même droit aux plus grands égards : tu me traites comme un véritable sujet littéraire. C'est dire l'importance que tu m'accordes... N'est-ce pas la preuve que tu es complètement sous mon joug, pauvre esclave de toi-même que tu es ?

- Ego, ferme-la ! Je vais te montrer qui d'entre nous deux est le plus fort ! Je ne veux plus t'entendre, tu as compris ? Ego, tu m'entends ? Ego ? Ego, tu ... Tu es toujours là ? ... Ego ? Ego ? ... Tu ne réponds plus, ego ?

Raphaël Zacharie de Izarra

Commentaire de jean : Plaisir (posté le 18/12/2004 à 15h12).

Ô, que d'émulsion cette interviouve fictive me permit de goûter. Il m'est revenu ici comme encore passablement adolescent et presque jeune adulte avec mes frangins nous concoctions des feuilletons radiophoniques dont nous, créateurs, inter-prêtres et auditeurs fanatiques, nous nous délections de rire à nous répandre franchement.

Merci, cher auteur, de ce moment de plaisir. Il me fait fléchir encore à propos de ma gravité par ailleurs.

Jean

Commentaire de Dominik : SjCjLEAWEVO (posté le 4/01/2013 à 14h37).

Depuis le de9but toutes mes pense9es vous sont de9die9es. Je m'en veux d'eatre loin mais Vincent t'avais pimros de venir me voir alors de9peache toi parce que je ne vais pas force9ment faire ma vie ici !Je ne suis vraiment pas e9tonne9e par cet e9norme e9lan de solidarite9. Tu es un mec en or et je suis fie8re de faire parti de tes amis Alors reviens nous vite pour voir tout e7a !Bon courage e0 vous tous et une pense9e pour Guillaume et sa famille

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