41 - Les rêves se poursuivent
Auqmn : Évasion, prise d'otages, promenade le long du fleuve et mouette blessée.
Voici mon dernier rêve.
1. La scène se déroule dans un vaste hôtel. Dans cette première partie, je suis présente sur les lieux et me déplace, mais je n'ai pas de corps. Un jeune homme est allongé sur une civière, entravé par des menottes, dans une pièce aux allures d'hôpital (à l'intérieur de l'hôtel). Il est parfaitement bien portant. C'est un criminel et les représentants de l'autorité veillent à le maintenir hors d'état de nuire. Je suis d'emblée du côté du jeune homme et réfléchis à la façon dont il pourrait s'échapper. A un moment, il est laissé seul dans la pièce. Il en profite pour se libérer de ses menottes. Je me félicite de la distraction des gardes qui savaient pourtant combien leur prisonnier était dangereux et habile, et n'auraient jamais dû le laisser sans surveillance. Une infirmière entre dans la salle. Le jeune homme l'empêche de crier et l'immobilise. Je regarde dans le couloir pour vérifier si la voie est libre, mais deux médecins arrivent. Je songe qu'à la place du prisonnier, j'utiliserais l'infirmière comme otage. Mais quand je regarde à nouveau dans la salle, je vois le jeune homme docilement allongé sur la civière. Je ne comprends pas, puis j'aperçois le manche d'un scalpel qui dépasse de sa gorge. Je suis étonnée que l'infirmière l'ait frappé, je ne l'en avais pas crue capable. Je suis désolée que sa tentative d'évasion ait tourné court. Les médecins entrent et entreprennent de le soigner. Lorsqu'il est pansé, il se relève soudain et d'un mouvement vif projette un long poignard dans la poitrine de chaque médecin - à ma vive satisfaction - , puis se précipite hors de la pièce.
2. Je deviens alors ce jeune homme. Je cours dans les couloirs de l'hôtel. Je regrette de n'être pas armé. Personne n'ose m'arrêter mais j'entends que des ordres sont donnés afin de m'empêcher d'accéder à un autre niveau de l'hôtel (plus bas ou plus haut). J'ouvre une porte au hasard en espérant que ce n'est pas une simple chambre. Non. La pièce est nue et donne sur un corridor. Un homme plus âgé que moi et au crâne rasé est présent. Je le menace et l'oblige à m'indiquer une voie de sortie. De mauvais gré il me désigne une bouche d'aération dont il retire la grille. Avant de m'y engager, je le contrains à passer devant car il ne m'inspire pas confiance. Cela ne lui plaît pas mais il obéit. Je descends à sa suite dans un conduit obscur, à tâtons. Je suis attentif et sur mes gardes, mais je n'ai pas peur.
3. Je suis à présent moi-même. Je fais partie d'une bande de criminels bien organisée (incluant le jeune homme qui vient de s'échapper). Nous avons monté une opération complexe de prise d'otages et nous sommes en plein 'travail'. Nous sommes dans le garage de l'hôtel et nous volons un camion de pompiers noir. Nous quittons l'hôtel et roulons n'importe où sauf sur la chaussée (ce qui crée une belle pagaille) et finissons par foncer contre un mur à proximité de l'entrée de l'hôtel. Nous quittons le camion (déguisés en pompiers). À cause de la prise d'otages, il y a de nombreux policiers sur place. Ils nous demandent si nous n'avons rien et ne soupçonnent absolument pas qui nous sommes, ce qui nous amuse prodigieusement. Le plan se déroule à merveille. Une jeune femme de notre groupe joue son rôle (de médecin) avec une assurance qui confine à l'arrogance. Je trouve qu'elle devrait être plus prudente. Une sentinelle est placée au-dessus de l'entrée du garage. Je suis étonnée que les autorités aient pensé à mettre quelqu'un à ce poste, mais je sais que l'homme finalement ne servira à rien et je me dis qu'il doit s'ennuyer.
Nous reviendrons à l'hôtel plus tard. Pour l'instant, nous emmenons les enfants (nos otages - nous nous comportons cependant très gentiment avec eux) se promener en ville (c'est la nuit). Nous arrêtons la circulation pour les faire traverser une large avenue, puis nous continuons le long d'un pont.
Je me retrouve avec la responsabilité d'un petit garçon. Il est à bicyclette et fait plusieurs chutes. Finalement je le prends dans mes bras. Je lui commente l'architecture des bâtiments que nous croisons (beaucoup de murs de marbre rose ou rouge, beaucoup de fontaines également). Nous suivons un fleuve à gauche mais il y a aussi un petit canal à droite. J'arrive à un endroit où plusieurs canaux se rejoignent. Je veux que l'enfant ait une bonne vue sur le fleuve alors je me dirige avec lui vers une sorte de rotonde qui s'avance au-dessus de l'eau. Nous dépassons des enfants déguisés qui miment des contes de fées. Deux d'entre eux nous accompagnent et je leur dis que le garçon que je porte ne les comprend pas car il parle allemand. Ils rebroussent chemin.
L'enfant semble mal à l'aise dans mes bras alors je le pose à terre en lui recommandant de ne pas se mouiller (car il y a soudain plein d'eau autour de nous, pour être au sec il faut se tenir sur les rochers qui émergent). Il ne fait pas attention et finit par être trempé de la tête aux pieds. Je suis mécontente car il risque d'avoir froid.
Je trouve qu'il est tard et qu'il est temps que j'emmène l'enfant téléphoner à sa mère afin qu'elle ne s'inquiète pas trop en dépit de la prise d'otages. Au moment de partir j'aperçois un des enfants déguisés avec dans les mains une mouette blessée. Il croit qu'elle est morte et l'abandonne sur l'eau. Je récupère l'oiseau en espérant qu'il est toujours en vie, ce qui est le cas. La mouette a plusieurs plumes cassées et a failli se noyer. En partant, je confie la mouette au vieil homme qui organise le spectacle des enfants. D'abord il refuse de s'occuper de l'oiseau puis cède face à mon insistance et je le quitte avec la certitude qu'il va bien s'en occuper.
Je rencontre un autre membre de ma bande, avec également un enfant, qui me parle de la façon dont il faut traiter les piqûres de guêpes au moyen d'une pièce de tissu blanc et de fil.
Le moins que je puisse dire, c'est que ce rêve me laisse perplexe.
Je précise que certains éléments sont déjà apparus dans des rêves récents (le criminel, l'hôtel, l'évasion, les couteaux). En effet, il y a 3 jours, je me suis rêvée assassin dans un hôtel, puis bandit de grand chemin venant de se libérer de ses geôliers, et je lançais des couteaux sur des pigeons. Cette récurrence toutefois ne m'aide pas beaucoup. Alors j'en appelle à vos lumières :-))).
Pétunia : Prendre ta place
Ton rêve m'inspire une difficulté à prendre ta place au sein d'un groupe de personnes... tu sembles l'accepter mais difficilement. Tu cherches une façon de t'en sortir mais c'est un refuge temporaire (hôtel).
Il m'apparaît plus évident (en 2.) que tu as décidé d'être toi-même mais pas trop sûr, pas trop confiant. Peut-être agiras-tu aveuglément par peur d'être méprisé? Peut-être voudras-tu faire confiance à une partie de toi-même qui n'est pas d'accord du tout avec ta façon de faire. Tu l'as pourtant entendue et c'est dérangeant. Tu résistes en répétant les mêmes comportements mais tout en sachant qu'elle y est. Tu n'as plus peur cependant.
En 3., tu acceptes de risquer (d'être toi-même). La marginalité (bande de criminels) semble te faire un peu peur mais tu ne te donnes pas le choix. Tu tiens mordicus à te protéger et tu résistes radicalement à l'ennemi (pression sociale ou autres???) (foncer contre un mur). Une partie de toi veut t'aider (infirmière) mais tu ne veux pas croire qu'elle te veut du bien. Une autre partie de toi veut que tu écoutes, observes mais tu te dis que c'est dans l'action que ça doit se passer (sentinelle qui s'ennuie).
Le pire est passé, c'est maintenant l'heure de faire le bilan. Il me semble que tu as un besoin légitime d'autonomie et que tu en reconnaisses ta responsabilité. Le regard que tu poses sur toi est plus tendre, tu y vois de la beauté (architecture). Peut-être te demandes-tu quel chemin tu dois prendre maintenant avec ces nouveaux acquis. Tu t'arrêtes pour observer un tantinet... tu veux te faire du bien. Tes oppositions (enfants déguisés) te cèdent la place. Mais là, tout seul, tu es mal à l'aise... tant pis tu plonges quand même avec ceux qui t'entourent... le résultat n'est peut-être pas encore concluant (mouette blessée). Décideras-tu de faire confiance à cette partie de toi qui te veut du bien mais qui n'est pas encore tout à fait sûre que tu l'écouteras, celle qui te dis de bien observer, de prendre du recul pour panser les blessures avant de continuer.
Bien voilà, c'est ce que j'ai ressenti. Je sais pas si ça peut t'aider mais n'hésite pas à répliquer... peut-être suis-je dans l'champ!
Auqmn : Prendre ma place ?
La problématique du rapport avec un groupe n'est pas nouvelle pour moi. J'ai toujours eu du mal à m'intégrer dans un groupe et d'ailleurs la plupart du temps je n'en avais pas très envie. Ma première réaction était systématiquement la méfiance (je ne me montre pas franchement hostile, mais je garde mes distances). Mon attitude est en train de changer depuis quelques mois et je suis disposée bien plus favorablement envers les nouvelles rencontres.
Actuellement je ne rencontre toutefois aucune difficulté dans le domaine de ma relation à autrui. Les personnes que je côtoie sont des étudiants, quelques professeurs et techniciens, avec qui j'entretiens de bonnes, voire très bonnes relations. La place que j'occupe dans ce cadre me convient et ne requiert pas d'effort particulier. J'ai à présent suffisamment confiance en les gens qui m'entourent pour me permettre d'être naturelle.
Disons que la thématique que tu proposes (mes rapports avec un groupe) ne me préoccupe pas en ce moment, mais je ne rejette pas ton hypothèse car il est fort possible que le rêve m'en parle néanmoins.
>En 3., tu acceptes de risquer (d'être toi-même). La marginalité (bande de criminels) semble te faire un peu peur mais tu ne te donnes pas le choix.
Être criminel dans ce rêve ne me fait pas peur du tout. Au contraire cela m'amuse beaucoup de me jouer des autorités, de leur filer sous le nez sans que personne ne nous remarque, de transgresser les règles, bref de sortir du droit chemin (littéralement en ce qui concerne le camion). Quant au fait de foncer contre un mur, c'est délibérément que nous le faisons. Il s'agit d'une diversion, non d'un véritable accident.
>Une partie de toi veut t'aider (infirmière) mais tu ne veux pas croire qu'elle te veut du bien.
Tu fais allusion à l'infirmière du début ? Celle qui plante un scalpel dans la gorge du prisonnier (avec qui je m'identifie) ? Je l'ai sous-estimée parce qu'elle était une femme et finalement je ne lui en veux pas de son geste parce qu'elle ne faisait que se défendre, mais je n'ai pas l'impression qu'elle me veut du bien.
> Il me semble que tu as un besoin légitime d'autonomie.
Je pense que je suis très autonome par rapport au monde extérieur (je ne sens pas la pression sociale dont tu parles). C'est intérieurement qu'il faut que je me libère. De tout un fatras de règles, de principes, de devoirs, d'une stricte discipline intérieure que je suis imposée pendant des années, qui a certes été efficace pour me protéger mais qui est désormais obsolète (mon surmoi aux allures de général russe pour résumer).
>Décideras-tu de faire confiance à cette partie de toi [...] qui te dit de bien observer, de prendre du recul pour panser les blessures avant de continuer.
Je n'ai pas de blessure récente. Mes plaies les plus profondes remontent à l'âge de quelques mois, de 8 ans et de 13 ans. Après je n'ai récolté que des égratignures superficielles (peut-être ai-je un peu dépéri à l'intérieur de ma place-forte isolée). Voilà 2 ans que je n'ai rien vécu de douloureux.
Je trouve qu'il est grand temps que je me bouge, pas que je lèche mes vieilles blessures. Tu parles de 'continuer'. Mais j'ai à peine l'impression d'avoir commencé. Pratiquement, mon attitude a très peu évolué.
Je ne cerne pas très bien cette partie de moi qui me veut du bien et qui m'invite au recul et à la réflexion.
Alain : Compensation
J'ai lu ton rêve comme on regarde un film où tu serais le héros. Ce rêve compense-t-il tes attitudes conscientes ; se sentir menotté et incapable d'agir devant une partie de toi toujours trop scientifique (les docteurs) ; le goût de te défaire brutalement de ta science et de tes connaissances comme si cela avait quelque chose de contraignant (tuer les médecins); se faire prendre à la gorge par une partie de toi (féminine) qui a envie de crier ; le goût de respirer dans tout ça (les bouches d'aération) ; sortir des normes en faisant bien du tapage (le camion de pompier) ; se moquer de l'ordre établi et des conventions (les policiers). Si tout cela est exact, je vois que tu agis en vrai héros, comme dans les films (contre tes règles, tes principes et tes devoirs comme tu dis à Pétunia). Il n'y a pas un stress comme dans la vraie vie quand les gens agissent ainsi. Tu es comme Anibal Lecteur dans le silence des agneaux, inflexible même en bouffant directement la langue des infirmières dans leur bouche. Est-ce possible que l'émotion ne prennent plus le pas dans tes conflits intérieurs et que tu vois cela maintenant comme si tu étais l'acteur principal de tout ce qui se trame en toi. Bien que bien impliquée, tu as tout ton sang froid, comme si tu étais très objective par rapport à ce que tu vis. Les émotions ne te jouent plus de tour et tu vois plus clairement les conflits. J'ai l'impression que le rêve montre que tu es tannée de l'oppression de certaines parties de toi, comme si elles prenaient trop de place et tu te défoules. Quelles parties de toi représentent tous ces médecins, infirmières, policiers, etc ? À quelque part, je sens que ça te fait du bien d'être une criminel durant la nuit pour enlever la pression du jour. Je te sais quelqu'un de très équilibrée et je pense que ce rêve ne fait que compenser ce qui te pèse. C'est comme si tu savais à quelque part que ce n'est qu'un film (ou qu'un rêve) et que cela te fait du bien de lâcher ton fou.
L'enfant est rattaché à la bicyclette (jeu), à la beauté des bâtiments (créativité), au fleuve (l'inconscient), aux contes de fées (l'inconscient et les rêves), à l'eau (l'inconscient), à sa mère (l'inconscient) et à l'oiseau blessé (les idées sensibles, la liberté ? !). Toutes tes aventures et tes prises de conscience t'ont rapprochée de l'enfant en toi avec tout ce qu'il a de lien avec l'inconscient plus profond, plus créateur. Mais quelque chose est blessée dans tout cela, un oiseau. Attendons qu'il guérisse, il est entre bonnes mains. Peut-être t'indiquera-t-il d'autres aspirations.
(Je te trouve très maternelle).
Qu'est-ce que c'est que ces précautions contre les guêpes ? Se prévenir des introspections trop douloureuses ? !
Auqmn : Bien vu
Ta lecture de mon rêve me semble très pertinente. J'ai l'impression que tu as vu juste et je me demande pourquoi je n'ai pas été capable de comprendre par moi-même des éléments qui m'apparaissent à présent évidents.
> À quelque part je sens que ça te fait du bien d'être une criminelle durant la nuit pour enlever la pression du jour.
Effectivement, cela me fait beaucoup de bien d'être hors-la-loi et sans scrupules pendant la nuit. Mais qu'est-ce qui me pèse tant le jour ? J'ai du travail, certes, et même beaucoup, cependant c'est loin d'être inintéressant et je progresse raisonnablement (moins vite que je ne voudrais et moins vite que prévu, mais ce sont les aléas de toute recherche). Mon sujet ne me passionne pas (rien ne me passionne) mais j'y travaille volontiers et mon cadre de travail est agréable. Je n'ai pas l'impression de subir une forte pression. Je m'octroie chaque jour une pause à midi pour aller nager, ce qui me permet de me distraire l'esprit. Mes journées n'ont rien de pénible ni de lugubre (souvent je rigole bien avec M et D). Du reste, cela ne me coûte pas de poursuivre (à un rythme plus décontracté) pendant le week-end.
Si j'ai besoin de me défouler, je crois que c'est pour me libérer d'une pression accumulée depuis des années, pas pour me soulager d'une contrainte ou d'un stress actuel.
biloulou : Juste te défouler
Peut-être aussi que tu t'es... juste défoulée, sans autre justification que de prendre du plaisir à te laisser aller tout à fait librement, dans un espace où tu peux tuer, voler, foncer dans un mur sans crainte des conséquences de tes actes.
Pétunia : Vers un plus
La reconnaissance des personnes sur la terre passe trop souvent par le statut social que tu sembles posséder (c'est une forme de pouvoir). Il amène le respect, c'est bien. Mais la reconnaissance de la personne (individuation) est tout aussi importante mais demande beaucoup plus d'industrie (aucun papier et personne ne peut l'attester, on est seul là-dedans) et semble faire vivre chez toi une insatisfaction. Comme si ta position ne te permettait aucune erreur et pourtant, je sens que tu en as grand besoin. Je crois que l'erreur est une voie d'apprentissage. La peur paralyse parfois ou elle ouvre la voie.
Auqmn : Pas d'erreur possible
En ce qui concerne l'insatisfaction liée à l'individuation, je ne sais trop que répondre. Je ne me sens pas particulièrement insatisfaite. Je m'aime bien. Plus qu'il y a quelques mois. Ce qui ne signifie pas que je considère mon fonctionnement actuel comme satisfaisant. Je sais que j'ai du chemin à faire, que je suis en train d'évoluer, que j'évoluerai toujours, mais je me réjouis d'avoir amorcé le processus d'individuation et fait les premiers pas dans la bonne direction.
Quant au statut social, c'est quelque chose dont je me moque bien. D'ailleurs j'apprécie qu'ici au Canada les gens ne puissent me cataloguer comme cela se produirait sans doute en France. L'étiquette vague d'étudiante me convient très bien.
Je trouve justement que je ne suis pas du tout dans une situation où l'erreur est interdite. C'est bien quand on est étudiant qu'on est le plus libre de se tromper. Je n'ai de responsabilité qu'envers moi-même, je peux mettre une session de plus pour avoir mon diplôme si mes recherches vont vraiment de travers, et je ne vois aucune erreur que je pourrais commettre qui aurait des conséquences sérieuses. Bien sûr, par orgueil, je m'efforce d'obtenir toujours d'excellents résultats et je déteste commettre des erreurs. Mais je ne suis aucunement terrorisée à l'idée d'en commettre une par crainte du regard des autres. Ce serait même considéré comme normal que je fasse quelques erreurs.
Là je parle d'erreurs au point de vue académique. Car je ne vois pas dans quel autre domaine je serais susceptible d'en faire (ou craindrais d'en faire, ce qui m'empêcherait d'agir).
Quel genre d'erreur ai-je grand besoin de commettre, à ton avis ?
(Je suis entièrement d'accord avec toi : on a beaucoup à apprendre de ses erreurs et souvent il vaut mieux essayer et 'se planter' que s'abstenir frileusement.)
http://forum.merelle.net/profile.php?1,379
Commentaire de Chartric : ADsYjZzDlGuCbycpLYa (posté le 25/05/2016 à 05h10).I'm so glad that the inenrett allows free info like this!
Commentaire de Dweezil : iCSwWhRDiwtpKpp (posté le 25/05/2016 à 15h05).Ah yes, nicely put, evneoyer.
Commentaire de Cindy : siSOOjRHzdSFky (posté le 25/05/2016 à 22h15).I was struck by the hosenty of your posting http://djpokgtqp.com [url=http://xikryo.com]xikryo[/url] [link=http://tfijpy.com]tfijpy[/link]
Commentaire de Jannika : caMOuolYBQjQetXL (posté le 27/05/2016 à 05h11).This is crastyl clear. Thanks for taking the time!
Commentaire de Roxie : eCgcjOcqhtKoq (posté le 27/05/2016 à 11h52).A wonderful job. Super helpful inmnifatroo. http://pmzbjfgtdt.com [url=http://njezvgbfahw.com]njezvgbfahw[/url] [link=http://ekbahqumvz.com]ekbahqumvz[/link]