Mérelle.net, l'aventure intérieure

Alchimie, mélancolie et société moderne,
par Michel Cazenave,
les 1 & 2 février à Paris

Un séminaire organisé par l'ITREC à l'atelier 27, à Vincennes.

Posté par Mérelle le 25/01/2003 à 19h37.

Derrière son apparent triomphalisme, notre société moderne est, et d'ailleurs se sent, profondément malade, comme si, sous l'écran de son cynisme, sous son exaltation de «l'avoir», sous son apologie de l'argent, de la réussite, de l'égoïsme à tout-va, sous son culte de la jeunesse à tout prix et du développement personnel sans égard pour les autres, sauf peut-être de vagues regrets humanitaires, elle se savait déjà morte ou tout au moins condamnée.

On n'a jamais moins communiqué que sous le règne omniprésent de la communication, on n'a jamais moins toléré de différences qu'au nom de la tolérance même, on n'a jamais autant redouté la mort qu'au moment où les fantasmes médicaux nous en font miroiter la disparition.

Il ne s'agit pas ici de chercher comment donner un «supplément d'âme» à cette société de désespérance, mais de l'analyser jusque dans ses plus profonds ressorts, afin de comprendre quelle est cette mélancolie qui la travaille au fond, qui la ronge et la détruit peu à peu sous des couleurs éclatantes.

Et si ce «travail au noir» souterrain était le signe de mutations irréversibles dont il appartient à chacun de nous de prendre la responsabilité afin de faire de cette mélancolie une mélancolie créatrice, la «mère du génie et de l'amour» comme l'appelait Marsile Ficin ?

Pour tous renseignements, s'adresser à ITREC, 69 rue Crozatier, 75012 PARIS,
tél +33 1 43 65 66 09, fax : +33 1 43 98 11 33



Commentaire de halbouche : l'amour et le respect de l'homme(la melancolie) (posté le 30/01/2003 à 12h11).

L’homme est émerveillé de voir l’extra terrestre, mais il ne sait pas que lui-même est un super extra ! ! !

Bonjour,

Je vous prie de m’excuser je me réfère toujours aux paroles des sages, parce qu’elles sont uniques et irremplaçables .

L'appel des profondeurs

L'apparition de l'inconscient collectif et de ses messages au premier plan des préoccupations contemporaines constitue pour Jung la voie par laquelle la nature s'efforce de résoudre le grand problème de l'heure. Le développement prodigieux de la conscience claire a eu pour contrepartie la mise en jachère du domaine de l'âme, de l'irrationnel, relégué au rang de résidu de l'âge mythologique. L'intellect luciférien a usurpé la place de l'esprit créateur et celui-ci doit être recherché, non plus en haut, telle une flamme, mais dans la profondeur où se trouvent les eaux, ainsi qu'en témoignent les songes de nombreux hommes d'aujourd'hui. L'angoisse moderne est l'appel du fond, le vertige éprouvé sur les hauteurs de l'esprit où l'être a cessé de plonger ses racines dans l'humus nourricier.

Discussion d’un père a un fils.

C'est cela qui est plus grave, dit le comte. Car cela veux dire que tu n'as plus aucun respect de l'être humain. Et, toi aussi, tu es un être humain. Tu n'as donc plus aucun respect pour toi-même.

- Je respecte chaque homme selon sa valeur , dit Lucian. Je ne crois pas que tu aies quelque chose à me reprocher dans ce domaine.

- Tu respectes l'homme comme tu respecterais ton automobile, parce qu'il représente une certaine valeur.

- Et qu'y a -t-il à redire?

- Mais respectes-tu l'homme pour sa valeur intrinsèque, sa valeur humaine?

- Bien sûr . Je ne pourrai jamais faire souffrir quel-qu'un sans en avoir pitié et en éprouver du remords.

- Mais, même à un chien tu ne ferais jamais de mal sans en avoir pitié parce que tu sais, que lorsque tu lui donnes des coups de cravache il en souffre. Tu as pitié de l'homme comme tu aurais pitié de n'importe quel être vivant. Je voudrais savoir si tu respectes l'être humain en tant qu'être humain , en tant que valeur unique, irremplaçable, même lorsqu'il n a aucune valeur sociale ou ne t'inspire pas la pitié ou la tendresse comme un animal?

- Je ne me suis jamais posé cette question, dit Lucian. Je sais que je respecte l'homme par rapport à sa valeur sociale et en tant qu'animal vivant. Tout le monde, d'ailleurs, pense et sent comme moi...

- Es-tu sûr, Lucian, que le monde aujourd'hui pense et sent comme toi? demanda le comte.

- Absolument sûr, dit Lucian. Le plus strict rai-sonnement logique nous l'impose. L'homme est une valeur sociale, pour le reste il n'y a que des hypothèses.

- C'est extrêmement grave.

- Que vois-tu de grave là-dedans?

- Notre culture a disparu, Lucian. Elle avait trois qualités : elle aimait et respectait le Beau, habitude prise chez les Grecs. Elle aimait et respectait le Droit, habi-tude prise chez les Romains; elle aimait et respectait 1'Homme, habitude prise très tard et avec force diffi-cultés chez les Chrétiens. Ce n'est que par le respect de ces trois symboles : l'Homme, le Beau et le Droit que notre culture occidentale, a pu devenir ce qu'elle a été. Et maintenant elle vient de perdre la part la plus pré-cieuse de son héritage : l'amour et le respect de l'Homme. Sans cet amour et sans ce respect, la culture occidentale n'existe plus. Elle est morte.

- L'homme a connu à travers l'histoire des époques plus noires que celle que nous traversons, dit Lucian. L'homme a été brûlé en pleine place publique, brûlé sur les autels, broyé sur la roue, vendu et traité comme un objet. Ce n'est peut-être pas juste de porter des juge-ments aussi sévères à l'égard de notre époque.

- C'est très vrai, dit le comte. A ces moments très sombres l'homme était ignoré et le sacrifice humain était pratiqué par barbarie. Mais nous venions de vaincre la barbarie et nous commencions à apprécier l'être hu-main. Nous en étions tout au début et nous devions continuer encore à apprendre. Mais l'apparition de la Société technique a détruit ce que nous avions gagné et créé durant des siècles de culture. La Société tech-nique a réintroduit le mépris de l'être humain. L'homme est réduit aujourd'hui à sa seule dimension sociale... Nous devrions peut-être nous en aller. Il doit être tard? Lucian regarda sa montre-bracelet.

- Ma montre est arrêtée, dit-il. Tu veux me dire l'heure père.

- - C'est la vingt-cinquième heure!

- Je n'ai pas compris, dit Lucian.

- Je te crois sans peine, Personne ne veux comprendre .C'est la vingt-cinquième heure. L'heure de la civilisation européenne.

(et je dirai même universelle.)

- La société technique peut créer du confort. Mais elle ne peut pas créer de l’esprit. et sans esprit il n’ya pas de génie. tiré du livre :la 25eme heure de c.v.gheorghiu

Commentaire de nacre : réponse (posté le 17/01/2010 à 00h22).

Ce message, étant long je l’ai découpé en plusieurs parties.

Il n'existe pas plusieurs chemins, mais uniquement deux passages qui possèdent plusieurs niveaux.

L'un progressiste, a pour but de diriger l'homme dans les différentes étapes qu'il va traverser au cours de son évolution, afin de se synchroniser aux principes de Dieu.

L'autre régressif, répond à un autre fondement, tendant vers le bas de l'astral, alimentant et accroissant la spirale du trouble, transformant l'unité en une entité astrale à son service, la rendant esclave malgré elle, pour continuer de la nourrir jusqu'au jour où sonnera le glas !

Chaque sphère d’évolution donne avec docilité strictement la substance que nous lui avons transmise par nos choix.

Chaque pensée, choix, action, petit ou grand, engendre une énergie qui provoque soit un « évaporé » ou un « lâché », qui ira (suivant sa nature) rejoindre l'une des deux sphères que l'unité aura choisi de nourrir.

Et chacune, dans l'instant, nous réinjecte à notre insu la dose de substance que nous avons produite, avec la même intensité.

Ils constitueront la forme de notre futur.

C'est dans cette phase, que l'unité construit son futur être avec le résultat de la somme de tous ses produits.

Elle est soumise à une résolution ravissante, qui est de purifier l'unité qui ne répond pas à la volonté de l'essence originelle dans l'autre transition, ou de l'édifier vers son éventuel.

Le né, possède également deux inclinaisons qui s'opposent.

L'une représente l'illumination du souffle, alimentant et nourrissant la flamme divine.

La seconde est symbolisée par notre orgueil se sustentant et approvisionnant la spirale de la nébuleuse.

L'énergie de notre foi, objectant à notre insolence, définit le yin et le yang.

Plus il renfermera un niveau de spiritualité élevée, plus la soumission opérera sur l'orgueil, jusqu'à le rendre dérisoire.

C'est uniquement dans la maîtrise des décisions chatoyantes, que l'unité pourra apprendre à l'asservir, en le soumettant à sa volonté.

J' ai assistai à l'obtention, avec l'aide du Continuel, de mon unité squelettique (= être). A cet instant je rejoignais par ce travail intensif, celui effectué par mon heureux et fidèle ami Descartes.

Grâce au Perpétuel la lumière nous parvient par nos sens et non par l'unité politicienne, du sommet de la raison.

La doctrine astrale est un dispositif, une essence énergétique, qui sert de mesure d'instruction, à celui qui part en quête du Maître.

Elle dévoile un reflet d'une contenance féerique, Son Dessein restant impénétrable à la raison de l'unité.

Notre représentation dans l'organique ne reflète en aucun cas un aspect de Dieu dans sa forme constitutionnelle, mais une réverbération dans l'action de Son Ouvrage.

Il veut que celle qui Le cherche avec une volonté de fond, s’acquitte de ce qu'elle doit en rendant à la nuageuse ce qui est sien, et à Lui ce qui le spécifie.

Le Persistant n'est pas le privilège d'un groupe d'intellectuels. L'unité n'a nul besoin d'étudier pendant des années la théologie.

Il nous touche par l'instrument de Son choix. C'est Sa Force. Il est plus aisé pour un aveugle d'être plus attenant à Dieu dans la silhouette de sa pénombre, que pour un théologien de voir notre Concepteur.

On peut voir l'Incessant dans une fleur, l'impalpable zéphyr, les spasmes d'un enfant, le sourire d'une mère mettant au monde sa perle précieuse, l'exclu tendant la main, la flamme d'une bougie.

Nous devons éliminer les incrustations qui ont infecté la Divinité par nos produits. Nous devons sonder le Continuel avec notre cœur.

En décelant notre future vision avec la perception de nos impressions, et non avec le raisonnement qui obscurcit notre entendement.

Nous pouvons y parvenir, en attribuant fiabilité à la clarté de notre foi. Elle connaît la voie que l'on doit emprunter, afin d'atteindre le Constant, en Le sollicitant pour qu'Il exauce notre souhait.

A défaut de croire en l'existence de Celui Qui nous aime, faites confiance à celle qui vous fait respirer. Votre propre souffle, apprenez à le ressentir dans chacun de vos battements de cœur.

Sans l'intervention de Jésus-Christ, l'humanité aurait davantage cultivé le chaos. Le Pérenne est en tout et partout dans l'univers. L'unité de bonne foi, qui le sonde, Le décèle.

Je repensais ahurie aux années d'études épuisantes sur l'énergie pour atteindre ce que je sais. Pour comprendre le mécanisme de ces trois forces énergétiques et leurs liens avec le né.

Ma première attention fut d'entrer dans une analyse comportementale, des choix entrepris et des épreuves traversées.

Pour réussir, il me fallut d'abord élaborer une méthodologie, capable de répondre à ce que j'attendais d'elle.

Acquérir l'outil indispe

nsable qui ne soit pas tronqué par mes vibrations, détenir une rigueur, et une discipline ayant pour objectif de contrer mes mauvaises inclinaisons.

Je me rendais compte que malgré ma bonne volonté, je continuais de façon atténuée à nourrir la sphère dite « négative ».

Tout en continuant d’être animée, alimentée avec détermination, suivant la même ampleur que celle que j’avais connue dans mes précédentes résolutions.

J’observais que chaque substance31 que nous recevons de l'une des deux sphères reste en nous, et ceci jusqu'à la fin de l'achèvement de l'évolution dans ce monde.

Entre l'instant où j'entrevoyais les énergies, et le moment où je tentais vainement avec mes outils de trouver une façon de les apprivoiser, j'interceptais la présence d'une esquisse irréprochable qui se dessinait au fur et à mesure de mes trouvailles.

Le né est initialisé à son insu, vers une configuration qui dépend du versant donné dans les ordonnances.

Le dilemme de l'inclinaison retrace essentiellement les acquisitions que l'enfant aura faites dans le domaine des valeurs nobles.

Chacune d'entre elles, que nous choisirions d’ignorer, de renverser ou de piétiner dans notre évolution, car trop contraignante à développer, ne pourra alors que fermenter et engendrer des déviants.

Ils se transformeront alors en malignités qui auront à attendre le moment proverbial pour se purifier de ce qui les a fermentés dans l'illégitime.

L'énergie constituée par les choix irréfléchis est préjudiciable, elle nous irradie au fur et à mesure vers le bas de l'astral.

Au fil du temps elle engendre une malignité, qui génère à son tour des aphtes qui formeront tout autour de la quintessence comme une toile d'araignée, qui séquestra celui qui l'a créée.

C'est dans l'action de l'Omnipotent que se produit le miracle.

Plus on se fond dans la première règle de droit, plus l'Universel nous inspire.

Il nous procure le moyen d'évoluer en eurythmie avec l'introductive Résolution sans duperie, car Il connaît toutes nos faiblesses.

Plus grande sera notre difformité, discordante face à la mesure originelle, plus forte sera la complexité à y faire face.

L'humanité après tous ces siècles, croit presque tout savoir du monde et de l'univers dans lesquels elle évolue, mais occulte dans sa course effrénée un élément essentiel, celui d’apprendre à se connaître de l'intérieur pour déterminer son destin.

Elle aurait le privilège alors, de voir la Puissance divine en action.

Je décelais la porte de l'aurore, de la prescience. Mon être était en mesure de saisir toutes les merveilles, qui seraient miennes une fois l'édification à l'effigie de Dieu achevée.

L'auguste robustesse réside dans les trois forces énergétiques.

Il m’a fallu persévérer pour évoluer, pour les déceler dans l'environnement, en les distinguant dans toutes choses.

Je constatais qu’elles ont une destinée, pensent, et sont dotées d'une structure agencée, différente et supérieure aux capacités que l'on détient.

Je dirai que notre niveau ne dépasserait pas celui d'un enfant dans sa première année de classe maternelle et encore je suis loin de la vérité.

Les deux énergies que l'on peut percevoir avec la méthodologie bouddhiste représentent notre reflet. Elles sont le condensé de ce que nous avons produit par nos inclinaisons depuis l'aube de l'humanité.

L'une reflète notre exaltation pour notre Concepteur, la seconde notre outrecuidance. Elles se galvanisent et grandissent par rapport à nos inclinaisons.

Chaque intuition fournie par nos choix provoque soit un lâché pour l'inclinaison généreuse, soit un évaporé pour l’inclinaison orgueilleuse.

Elles possèdent les mêmes fonctions, et à chaque action provoquée elles nous réinjectent avec la même ampleur, sans une once en plus ou en moins nos produits.

La troisième se conjugue par le Souffle suprême, elle régule les deux énergies ainsi que celle qui déploie notre respiration.

Elle se trouve éloignée de notre dimension et ne peut être perçue tant que l'homme stagne dans l'éphémère.

Dieu, qui est Amour, désire l'homme libre de ses choix pour évoluer vers son étoile. Il nous lègue les dons divins et le libre-arbitre.

Ils sont les instruments qui nous permettent de nous édifier au fil de notre existence, selon le subtil et sublime Dessein.

Ils ne se situent pas dans notre intellection, mais dans nos sens. Chaque instable détient la même mesure d'énergie « Souffle de Dieu ».

L'humain doit pour s'édifier en conformité avec la Volonté suprême, réagir fermement, avec rigueur, contre son orgueil.

Réagir contre celui qui est assis à la place de sa conscience et raisonne sans discontinuité, qu'il n'existe pas d'être plus fort et plus beau que lui.

Nous devons acquérir le don de la conscience, qui s'obtient par un travail de rigueur et d'observance de soi.

Ces deux outils maîtrisés nous apporteront dans le temps la réflexion qui valide la compréhension de soi.

Sans conscience, il n'y a pas de réflexion. Sans réflexion, il n'y a pas de compréhension de soi. Sans compréhension de soi, il n'y a pas d'être. Sans être, il n'y a pas d'esprit. Sans esprit, il n'y a pas d'âme. Sans âme, il n'y a pas d'effigie à l'image de Dieu.

seconde partie:

Les obtentions, qui se posent dans celui de la réception sensitive des sens, représentent la notion du concept de la perception du droit, tel qu'il est enchâssé dans la première mesure du Dessein exemplaire inattaquable.

Les résidus vivent et s’exercent dans une intellection, qui dépasse de très loin celle que nous convoitons.

Instinctivement dès l'âge de discernement, l'unité se plie par exigence, à l'une des deux formes d'énergie qu’elle choisit de nourrir.

C'est à ce moment qu'intervient l'enseignement coranique, il permettra à l'enfant de se nourrir exclusivement des préceptes divins qui martèleront patiemment son corps, l'ajustant pour y recevoir le futur être.

La fonction de l'initial est d'escorter l'enfant, exclusivement quand il enserre l'ordonnance achevée, en ne remettant pas en cause l'énergie dérivant de la Source Créatrice.

L’instruction s’enchaîne par l’apprentissage des matériaux seigneurs. Le précepte dure le temps de l'évolution de l'organe établi par le sablier.

La foi est le passe-partout que Dieu nous offre nous laissant ainsi la faculté d'introduire une impulsion, grâce à une motivation soutenue, plus forte que celle que possède notre orgueil.

Elle ne pourra agir pour asseoir notre conscience à la place qui lui revient de droit sans des valeurs nobles. Elles seront établies chez l'enfant, confirmées par l'adolescent, et ciselées par l'adulte.

Les parents ont la charge et le devoir de nourrir leur chérubin, mais également de l'aliter dans l'apport béni. Elles ne sont pas essentielles, mais vitales, pour l'édification du futur être.

Sans elles, l'éloquence ne pourrait vaquer pour le guider vers l'édification future. Elles sont les phares du souffle, pour atteindre le conscient.

La première période de l'enfant, jusqu'à sa septième année, est consacrée à la transmission de la provende sacrée.

La seconde période de sa destinée lui permettra d'apprendre à façonner et forger chaque valeur noble, qu'il aura reçue de ses parents adorés.

L'ouvrage parachevé, l’adolescence s’invite avec insolence dans la demeure sans y être conviée. Elle va jusqu'à l'apparition de l'adulte, contrôler, confirmer selon l'adhérence divine, chaque valeur noble.

Cette étape va les développer, les affiner aux plus hauts niveaux

Pour d'autres parents qui n'auraient pas effectué la transmission du pain sacré, l’épreuve pourra être dure.

Ils devront affronter le choc frontal avec celui qu'ils ont tendrement choyé, mais qu'ils n'ont pas su élever au rang qu'il lui revient de droit pour lui permettre d’entreprendre le travail de l'édification de son futur être.

L'éphèbe exige de ses géniteurs et de la communauté son dû. De cette dualité, entreprise à contrecœur, sortira le reflet de son éventuel.

L'Immuable Amour nous a conçus pour atteindre dans un enseignement de discipline notre tenant.

Cela peut sembler au premier abord rébarbatif, d'acquérir la rigueur et l'observance dans la recherche de soi, mais une fois que le né les possède, il ne veut plus en être dévêtu.

Tout ce que le descendant vient de traverser avec l'appui de ses procréateurs, lui a permis de faire une première composition énergétique dans la maîtrise des pierres lumineuses.

Les embrasements acquis se reflètent sur le conscient, qui en absorbe les rayons positifs, les réfléchit au scintillement de sa foi qui en reçoit les ondes

Le résultat décèle une origine pure.

Elle permet à l'adolescent, de continuer son développement par l'affirmation des acquis, jusqu'à irisation de l'adulte, qui donnera à son devenir sa forme prochaine, jusqu’aux premières irisations de l’adulte

Le seigneur des lieux prend au passage d'une nuit le reflet du jouvenceau. Il récolte les valeurs nobles constituées par l'enfant, affirmées par celui qui le précède.

Il va à son tour les tendre à leurs degrés maximum, pour léguer une visualisation d'une perception divine, à l'invisible qui s'agite dans ses sens, lequel puisera pendant le sommeil de son hôte, la nourriture adorée, que le débutant, l'éphèbe, et son maître lui ont composée, et testée avec soins.

Il devra à son tour continuer l’œuvre, en les ciselant avec la même rigueur avec l'aide de celui qui le sustente.

L'attendu s'affirme dans l'essor. Il est à l'aube de son commencement. Sans perdre de temps, il continue à travailler la sculpture, exerçant sur son hôte chaque valeur, par les situations infligées par le spontané au service de l'invisible.

Sans pitié pour celui qui l'héberge et le nourrit, il continue de parachever sa mission, de tendre et fixer chaque obtention merveilleuse.

Dans cette pénible épreuve, le Sensible attribue à ceux qui l'implorent, la volonté, la force et le courage nécessaire à l'accomplissement de la création de la moulure de l'invisible.

L'épreuve dure autant que le travail se poursuit. Il se fait dans les calvaires.

La durée de la disposition a permis une transfiguration du mortel, qui se voit modifier par l'acharnement déployé par l'invisible. La clarté de la loyauté s'est rehaussée par les prières matérialisées.

Une fois cette étape exécutée, l'Imperceptible transmet à la flamme de la foi de son hôte, la constitution d'une forme énergique, qui diffère de la première, accrue par la volonté enjolivée de celle octroyée par le Simple.

Elle en absorbe les rayons, les dilue en faisceaux à son conscient qui émousse l'orgueil, assis à l'endroit de sa conscience, et le détrône, pourasseoir à la place qui lui est due, son intuition.

Cet exercice a fait évoluer l'accord organique. Il l'a initié à une visualisation de soi, uniquement par la perception des sens.

C'est dans cette phase que je pris conscience au vu des travaux de Descartes, que l'être vit les prémisses de son évolution.

L'édification est continue, elle se traduit en plusieurs parties distinctes.

La première étape consiste à percevoir et acquérir les outils indispensables, qui se trouvent dans l'éveil de l'enfant.

La seconde, dans l'agencement de l'énergie conformément à la première mesure de la règle de droit. Ils alloueront dans l'étalement du temps jusqu’ à l’éveil de l’adolescence, des pré noblesses, pierres précieuses que ce dernier devra pilonner, et étendre à leurs plus hauts niveaux.

La troisième se clarifie avec l'âge de l'adulte en donnant naissance à une unité squelettique ou bien à une masse difforme hideuse.

Si elle s'incarne par cette dernière, cela signifie que les acquisitions n'ont pu se concrétiser, et beaucoup reste à faire pour réaliser le devenir futur. Si par contre l'essence se révèle enchantée, elle s'identifie à celle d'un être (= un accord éthique.)

(L'apport de la substance concrétisée dans ce parcours, ne dépassera pas la masse osseuse de son maître.)

(Elle accapare d'ailleurs son domicile dans les ossements de celui qui l'héberge).

La quatrième se met en œuvre pour tenter de constituer une énergie, qui diffère de celle qui vient d'être accomplie. Elle dépend des élections et initiatives entreprises tout au long de l'existence qui lui légueront une légalité différente de la première.

Elle élira à son tour domicile en s'incorporant aux organes (excepté celui du cœur). Sans discontinuité, l'unité squelettique continue son processus.

Elle passe à la cinquième dans l'assemblage d'une configuration de substance énergétique, différente des précédentes.

Son apport ne sera pas plus grand que l'organe d'un cœur où elle trouvera refuge. (Mais c'est aussi la plus interminable et la plus saumâtre à composer.)

Le processus continue vers une sixième transfiguration de l'énergie, en allant à la prospection du commencement dans la sphère philosophique et spirituelle.

(L'être que l'on nomme aussi l'âme, n'a pas encore pris possession de son devenir. Il ne se trouve qu'à mi-chemin de son parcours).

Tant que l'unité corporelle vit dans ce monde, cela signifie qu'elle doit encore édifier son essence future.

L'unité squelettique (=être) vit à ce stade une variation en rapport avec les substances matérialisées et le travail réalisé.

Elle assiste médusée à la transposition d'une unité spirituelle.

Il faut neuf mois pour la concrétisation d'un bébé et toute une existence pour construire et édifier une unité spirituelle à l'effigie de Dieu.

Si l'unité estime que sa priorité est dans le corporel, et non dans la spiritualité, elle ne pourra s'en prendre qu'à elle-même par la suite, quand l'instance s'achèvera, dans le temps exemplaire de l'Éloquence.

La puissance de son incorruptibilité, transcrite au sein de l'énergie, accomplira son office, en faisant ce qu'elle a faire, et ceci quoi qu'il advienne, sans s'occuper de l'étiquette de celui qu'elle va purifier.

Prince ou valet, chacun recevra la mesure juste de ses choix irréfléchis.

Aucune puissance terrestre n'est en mesure de la distraire de son rôle. Purifier l'énergie profanée, pour la rendre à sa source, la Première Volonté Céleste.

Nacre

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