Comment se pose le problème ?
Je n'ai pas de souvenir avant l'âge de 3, 4 ou 5 ans.
En fait, je n'ai que très peu de souvenir d'enfance. Ceux de l'école maternelle sont très vagues. Dans la vie courante, je n'ai pas l'habitude de me référer consciemment à mon passé, ni de vivre avec lui.
Néanmoins, si je remonte dans ma mémoire, aussi loin que je remonte, j'y trouve la trace d'une transcendance. Celle-ci émerge de la banalité du quotidien entourée d'une aura sacrée. Elle n'est pas un grandiose qui écrase, mais une dimension porteuse de sens et d'illumination, dimension non imposée par l'extérieur et qui monte du fond comme une respiration de l'être total.
Je perçois, quant à moi, cette transcendance comme plus réelle que le réel lui-même ; car je sais que c'est en elle que le réel trouvera son sens [Satprem].
De ce fait, elle devient appel, tension de l'être, besoin d'essentiel [Satprem].
Et la vie authentique se construit alors en réponse à cet appel. C'est de cette construction que va se dégager le sens donné à la vie, comme produit de la relation que l'homme établit avec la transcendance qu'il porte en lui. Le sens est une expression de la conscience [Ferry].
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