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RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA INTERVIEWE PAR UNE JOURNALISTE

Posté par Raphaël Zacharie de Izarra le 13/12/2004 à 23h31.

La journaliste (séduisante) - Raphaël Zacharie de Izarra, bonjour.

Moi (l'air hautain, méprisant) - Bonjour.

- On ne vous présente plus : plume d'exception, authentique esthète, hâbleur brillant, les qualificatifs flatteurs ne manquent pas pour vous définir...

- Effectivement. Multiples sont mes talents, de même que mes tares. Mais je dirais que, comme chez beaucoup d'esprits supérieurs, mes tares participent de mes talents. Je n'ai donc, d'un point de vue individuel, que des talents.

- Raphaël Zacharie de Izarra, que ce qui vous fait courir dans l'existence ?

- Posésie est mon credo (long silence qui impressionne beaucoup la jeune journaliste).

- Que pourrait-on ajouter à une réponse si brève et si essentielle ? Mais parlons plutôt des femmes. Vous les aimez, c'est de notoriété publique. Vous le rendent-elles bien au moins ?

- Au jour de mes funérailles Madame l'on mesurera sans doute le poids ou la légèreté de ma plume sur le coeur des femmes... Si je les sers le plus possible avec des mots et le moins possible avec des preuves plus coûteuses, j'entends qu'elles me répondent avec autant de générosité que je mets de prudence à émettre vers elles mes doléances. J'escompte bien que vers ma centième année des files de pleureuses inconsolables et légèrement vêtues accompagneront ma dépouille jusqu'à la tombe.

- Vous parlez de doléances... Pour vous l'amour est donc synonyme de souffrance Raphaël Zacharie de Izarra ? Pouvez-vous développer pour nos lecteurs ?

- Madame, Poésie et Amour sont des choses qui échappent à nos strictes analyses. Néanmoins je puis vous répondre que oui, sûrement l'amour chez moi est lié à une certaine idée de la souffrance. Ai-je dit pour autant que j'aimais souffrir ? Non. C'est la souffrance de l'objet qui vous aime qui importe. Elle seule est jouissive. Un esthète aime toujours voir le papillon agitant une dernière fois les ailes entre l'épingle qui le transperce. Moi je collectionne avec des gants blancs et des pincettes. J'aime de loin, avec calcul, science et rigueur, soucieux de garder les mains nettes. Regarder s'agiter l'insecte femelle qui vous fait des signes deséspérés derrière une vitre avant de mourrir, le coeur percé par quelque pal littéraire ou poétique est un plaisir raffiné que l'esthète sait capter avec délectation. L'hymenée dans le formol est une conception plutôt confortable de l'amour. Du moins pour celui qui tient le bocal.

- Raphaël Zacharie de Izarra, vous êtes odieux.

- Madame, pardonnez-moi d'être ce que je suis. Mes détracteurs me reconnaissent au moins cette qualité. L'on me trouve odieux, soit. Je ne saurais mentir à ma nature, n'est-ce pas d'ailleurs ce qui fait ma force ?

C'est aussi ce qui fait votre charme Raphaël Zacharie de Izarra. Je dois d'ailleurs avouer que votre cruauté légendaire ne me laisse pas insensible... Mais venons-en à un sujet plus serein : parlons littérature. Quel mot selon vous définirait le mieux votre littérature ?

- Le mot le plus léger, le plus aigu, le moins usité. Ce sera le mot de votre choix.

- Raphaël, vous permettez que je vous appelle Raphaël ?, que pensez-vous de la façon...

- Non, je ne vous permets pas Madame. Chacune des quatre parties de mon nom ne compte pas pour rien et j'entends que vous n'omettiez point de prononcer et ma particule et les syllables composant les trois autres belles parties de ce nom qui fait mon identité littéraire. Que vous soyez une journaliste parisienne brillante particulièrement avenante et de toute évidence fascinée par votre invité ne vous dispense pas de vous soumettre au même protocole strict que j'impose aux reporters de province. Reposez-moi correctement votre question, je vous prie...

(Avec gêne et soumission) - Raphaël Zacharie de Izarra, que pensez-vous de la façon dont vos contemporains vous perçoivent ? Vous déclenchez souvent des réactions très vives, voire outrées. Ce que vous écrivez n'est pas anodin, reconnaissez-le.

- Je m'adresse à un lectorat raffiné, lettré, intelligent. Ce sont les connaisseurs sachant goûter à des mots fins qui apprécient ma cuisine littéraire. Ces réactions que vous évoquez ne proviennent que de la plèbe. Un bel esprit comme le mien n'accorde aucune importance à ce genre d'insignifiance. Jamais la roture n'a fait partie de la gent littéraire.

- Raphaël Zacharie de Izarra, je vous remercie pour cette interview passionnante. Comme beaucoup d'admiratrices, je suis impatiente de lire vos prochains textes sur FOXOO http://espritlibre.foxoo.net/plume.



Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra : - La dent de théodule - (posté le 7/01/2005 à 10h04).

- La dent de théodule -

On tente de nous faire croire que les grands bouleversements historiques sont importants dans la vie des individus. Alors que ce qui importe vraiment à Théodule Farfachon, c'est l'extraction douloureuse de sa dent, un jour de juillet 1874. On nous raconte que la guerre entre l'Irak et les USA est l'affaire du siècle. En fait ce sont surtout les journalistes de la télévision qui se beurrent de manière éhontée sur le dos des belligérants, avec toute la vulgarité qui sied à leur espèce... Tout ça avec l'assentiment du grand troupeau constitué par les téléspectateurs moyens.

Pour un journaliste moyen de la télévision, la guerre entre l'Irak et les USA est une vraie aubaine. Sa promotion est là. Il va se croire indispensable. Les femmes journalistes quant à elles, elles vont se prendre pour des "héroïnes de l'info" et mettre en avant leur professionnalisme. En ce domaine l'apparence est reine.

Les témoins professionnels et officiels de cette guerre nous rebattent les oreilles avec leurs commentaires exaltés en y mettant à chaque fois le ton et la dose de dramaturgie nécessaires à la crédibilité de leurs discours soigneusement étudiés pour "informer" (traduire : racoler). Bref, ils seront persuadés de nous être essentiels et de faire là un travail vital.

Alors qu'au fond les individus se détournent naturellement de ces intrigues politiques et martiales et préfèrent s'occuper de leur jardin. Mais seulement voilà, les masses ont été conditionnées, abruties par la télévision, cette Bible moderne. Par millions elles se vautrent devant leur cher écran de télévision en s'imaginant vivre une page de l'Histoire. Remplacez donc l'événement de la guerre entre l'Irak et les USA par le Mondial du foot-ball, ou par n'importe quel autre sujet digne de faire se rassembler des foules entières et vous verrez les mêmes, par millions, crédules, voyeurs malsains, polémistes ou dociles en train de se dire que l'important, c'est d'être "informés". Ils en oublient tous d'aller cultiver leur jardin à force de prendre leur écran de télévision pour un petit dieu de vérité.

Les jardins sont en friche, fasciné qu'est le peuple par le spectacle qui ne le concerne pas, qu'on lui invente.

Raphaël Zacharie de Izarra

Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra : Vignale me pose dix questions (posté le 3/03/2005 à 10h10).

Vignale me pose dix questions

Le célèbre et contesté VIGNALE m'a posé dix questions exquises à travers une de ses fameuses e-terviews dont il a le secret (je crois qu'il est également l'initiateur du concept).

+++++++

1. Bonjour RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA, je suis ravi de vous accueillir en carré VIP sur Le Mague. Ayez l'obligeance de vous présenter à nos lecteurs (pour les malheureux qui n'ont pas le bonheur de vous connaître). Habitez -vous toujours dans cette jolie province du Mans ?

1. Bonjour Maître. Effectivement, j'habite toujours dans cette verte région où poussent pommes à cidre et mauvaises herbes. Il y a bientôt trois ans, Le Mans fut passablement honoré de me compter parmi ses nouveaux habitants. Précisons qu'en esthète digne de ce nom je loge dans les hauteurs aristocratiques de la cité (la partie vieille de la ville : le "Vieux-Mans"), à l'ombre des tours gallo-romaines qui donnent aux remparts leur aspect... gallo-romain justement. La vitrine ne manque pas de prestige, ma foi ! Je dirais que le Vieux-Mans, pompeusement renommé "Cité Plantagenêt", est l'équivalent provincial des Champs-Elysées pour Paris. Disons que j'habite les Champs-Elysées, ce sera plus simple.

2. Vous avez du style, vous aimez la langue comme personne et elle vous le rend bien, comment êtes-vous entré en littérature vous qui êtes désormais La Littérature ?

2. J'ai de de la plume, c'est peu dire. Cependant, qui vous dit que j'aime la langue ? Je la respecte avant tout, la sers du mieux que je peux. Je la crains et la courtise, la toise et l'encense. Avec froideur, hauteur, dédain. Parfois je me montre d'une mesquinerie inouïe envers cette très exigeante, très autoritaire et très belle maîtresse. C'est ma manière à moi de l'aimer. Je suis surtout à ses ordres : elle devant, moi derrière. Je suis entré en littérature par la porte étroite. Je ne connais qu'une vérité en littérature : le travail. Je ne tolère que l'excellence chez moi, aussi suis-je tout naturellement devenu LA LITTERATURE. Il n'y a là aucun mystère. Ajoutons pour être honnête que mon âme est de fort belle qualité : mes rêves ont de l'éclat, mes aspirations de la noblesse, mes amours sont vertueuses. Bien évidemment le travail ne saurait suffire dans cette affaire, il faut d'abord partir d'une base solide. Le sous-entendu va de soi.

3. On peut lire plus de cinq cents de vos textes (courts) sur Internet. Vous êtes très prolifique, doué et travailleur, d'où vous vient cette frénésie littéraire ?

3. Le besoin d'être admiré, reconnu, apprécié des beaux esprits, le besoin de briller en mondaine société comme en plus crapuleuse compagnie. J'aime les personnages. Des plus insipides aux plus éclatants. Je suis un humaniste accompli : selon moi les six milliards de personnes que compte notre Terre sont chacune un roman passionnant. Je suis d'autant plus prolifique, doué et travailleur que la littérature, quand on y réfléchit, c'est bien peu de chose. Mes textes, ça n'est que de la littérature. Autant dire, rien ou presque. Du vent (je vais revenir plus loin sur cette notion de vent, ambiguë). De la pure vanité. La vie est ailleurs en vérité. Toutefois, plus rarement la Littérature a une fonction salvatrice pour le lecteur. Les lettres peuvent faire office de béquille morale et sociale pour certains. Combien de sots ont été sauvés par la Littérature ? Aux indigents du coeur et de l'âme je professe l'ivresse littéraire. Je souhaite faire partie en tout cas des très rares auteurs qui ne sont pas vains. Si ma Littérature c'est du vent comme l'est en général toute littérature, j'espère au moins que le souffle ne contient pas que du vide, qu'il est d'essence plus divine que météorologique.

4. Vous le savez je considère que vous êtes un des internautes les plus doués de sa génération, comment expliquez-vous que Gallimard, Grasset et les autres ne se battent pas plus pour vous avoir dans leurs petits papiers ?

4. J'ai ma fierté d'auteur moi aussi. Au nom de quel petit dieu de l'édition devrais-je sacrifier mon amour-propre ? Pourquoi devrais-je me sentir obligé de m'abaisser devant des statues de plomb ? Mon talent d'auteur ne m'engage nullement à faire le singe savant devant les rois du cirque. Certains le font, ça les regarde. Le statut d'auteur ne permet pas toutes les licences, à mon sens. J'estime que ce sont les éditeurs qui devraient venir à moi, et non l'inverse. Mon rôle est d'écrire, pas de courir après les éditeurs. Chacun son métier. Si les grands éditeurs parisiens ne me connaissent pas encore, cela prouve qu'ils sont de mauvais éditeurs. Leur travail devrait consister à aller dénicher l'oiseau rare là où il vit, et non à attendre que celui-ci vienne à eux à tire d'ailes. Je le répète, chacun son métier et j'ai mon amour-propre.

5. On pourrait vous croire anachronique mais ce serait une grave erreur, en fait vous parlez avec un style élégant et un peu suranné de la vie moderne et de ses drames. A ce propos j'ai lu un très beau texte "écologique signé" de votre (belle) plume...

5. L'anachronisme n'a rien de honteux. Détrompez-vous, je suis vraiment anachronique. C'est voulu. Je suis sensible à l'élégance, à la classe, à la courtoisie, aux nobles élans et aux petits vices mesquins. J'affectionne les atmosphères mélancoliques, désuètes, délicates et tristes. Vous auriez dû citer le titre de ce texte "écologique" que vous évoquez car je ne vois pas de quoi vous voulez parler... Il y a 508 textes actuellement sur mon site. Dés lors, la précision s'impose.

6. Vous avez un côté un peu dandy et on aimerait en savoir plus sur votre mode de vie... comment se passe une journée ordinaire de RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ?

6. Je suis un authentique dandy. Modestement, je me lève aux aurores. Je porte canne, lorgnon, gants blancs et chapeau. Du moins en esprit, théoriquement. Un vrai dandy n'a pas besoin d'artifices pour s'affirmer comme tel, n'est-ce pas ? Aussi arboré-je avec morbidesse et hauteur quelque vague manteau rapiécé en guise de canne, lorgnon, gants blancs et chapeau. La qualité du tissu ayant finalement une moindre importance, le port seul compte. Il doit être dédaigneux, distingué et détaché à la fois. Une moue inébranlable signe définitivement ma hauteur. La moue aristocratique me sied à merveille.

7. Je crois savoir que vous avez quelque animosité envers ce cher Juan Asensio animateur du célèbre Blog du Stalker. Quel différend vous oppose à cet écrivain bien connu de la toile ?

7. Asensio est un bel esprit. Il est brillant, pénétrant, vif. Sa plume est dense, sérieuse, riche de citations, mais parfaitement dénuée de vie. C'est un universitaire érudit, un compilateur de savoir oiseux. Autant dire qu'il est atteint d'une maladie qui s'aggrave avec le temps. Asensio est utile aux purs intellectuels, il donne à leurs neurones en mal d'agitation stérile les contacts nécessaires à leur bien-être primaire. Asensio est un talentueux déclencheur de synapses. Avec lui les neurones doctement ébranlés sont voués au seul plaisir - mais quel plaisir ! - d'être mis en contact les uns avec les autres.

8. Si vous aviez un empire qu'en feriez-vous ?

8. Écoutez, je ne vais pas faire de littérature. Si j'avais un empire, j'en ferais un royaume. Mieux encore : une république. Les lettres y brilleraient d'un éclat... assez moyen. En effet, je mets en avant l'Homme. Je crois en la beauté (terme général désignant Vérité, Beauté avec un B majuscule, Bien, Progrès de l'Esprit, etc...). Et plus je crois en la beauté, moins je crois au mal.

9. Vous trouvez que le roman est un genre mineur, n'aurons-nous vraiment jamais le plaisir de vous lire sous cette forme-là ?

9. Je n'ai ni le souffle nécessaire ni l'esprit assez corrompu par les moeurs littéraires contemporaines pour écrire un roman. Jamais je n'accepterai d'être associé à la racaille de la plume qui amoncelle pavé sur pavé dans les librairies. L'inflation "littéraire" ôte nécessairement son prix au roman. Plus les illustres Tartempion écrivent, moins la Littérature est tirée vers le haut. Les éditeurs ont de plus en plus tendance à ratisser large. Nous vivons dans une société décomplexée où bien des trivialités sont devenues possibles. Ainsi n'importe quel faiseur de mots peut se targuer d'écrire du roman au kilomètre. Savez-vous qu'en France un livre paraît tous les quarts d'heure en moyenne, et ce tout au long de l'année ? De rares poissons d'envergure surnagent héroïquement dans cette mer pleine de crevettes, poisseuse à souhait. Je n'écrirai pas de ces romans jetables qui polluent notre culture plébéienne. Je n'écrirai pas de roman, ou alors ce sera une oeuvre immortelle. L'infini ou rien du tout. Si je parle en belles lettres, c'est pour que le Ciel entende ma voix. Mais si je n'ai rien à dire aux anges, je la ferme définitivement jusqu'à la tombe. Ce que devraient faire la plupart des "romanciers" d'aujourd'hui.

10 . Par quoi voulez-vous terminer cette interview cher RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ?

10. J'ai été ravi de répondre à vos questions. Je les ai trouvées intelligentes, drôles, spirituelles. Mais c'est l'heure de me concerter avec ma muse. Terminons sur ces mots pleins de promesses, voulez-vous ?

Commentaire de salammbô : vivre avec ses contradictions (posté le 11/03/2005 à 13h28).

En effet, j'aime Raphaël et je le déteste... il est laid mais beau.mais j'aimerais m'adresser à lui directement:Mon frere, tu n'es pas seul, nous sommes nombreux à penser tout bas ce que tu clames haut et court.peut-être même avons nous tous aussi conscience de la "dégradation" de la société contemporaine, nous y participons tout comme toi, avec ou sans le style.nous jubilons de la même façon à la lecture de tes textes qu'aux chroniques de Guy Carlier, alors finalement, c'est une démarche qui ressemble à tant d'autres... mais tu le fais... alors merci.

je déteste la distance que tu mets autour de toi, l'utilisation "facile" des bonnes leçons qu'une belle éducation à mis à ta disposition.

Enfin, je crois en toi, si tu acceptes de voler plus haut: quelqu'un a dit: le genie, c'est celui qui en donne aux autres.

Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra : - L'abbé Grosfoutu - (posté le 5/07/2005 à 10h09).

- L'abbé Grosfoutu -

Le curé avaient des couilles de boeuf, bien qu'il fût monté comme un bourriquot. La supérieure du couvent qui était sa pire ennemie s'y entendait pour aller chercher querelles à l'homme d'église qui, le pauvre, ne pouvait répondre dignement qu'en exhibant son chibre en action à l'acariâtre renonçante. Parfois devant les insupportables provocations de la mère supérieure il sortait même la grosse saucisse vive de sa soutane devant toute une assemblée de bigotes endimanchées et de fins lettrés outrés.

Il était ainsi l'abbé Grosfoutu : une vraie nature qui ne faisait pas de manières.

Le dimanche après la messe il s'enfilait sans complexe nègres éphèbes et jeunes novices du couvent. On dit qu'il aurait même déniaisé jadis, au temps de la fleur de l'âge, un futur évêque entré en fonction depuis. Bref, l'abbé Grosfoutu ne manquait jamais une occasion de foutre drument sa pine au cul des vierges comme à celui des bougres ecclésiastiques.

Rome eut écho de ses moeurs peu orthodoxes. On le muta à l'autre bout de la chrétienté, chez les esquimaux. Rien n'y fit : même dans les glaces arctiques, le pieux paillard enculassait, empinait, foutait à tour de bras tout ce qui lui tombait sous la trompette.

On se résolu à le castrer chimiquement en mêlant du bromure dans sa soupe. Il devint gras, lourd, lent, las.

Il revint dans son pays d'élection pour se refaire une santé. Ordre de Rome. Entre temps la supérieure du couvent était devenue une catin notoire : la gent ecclésiale du canton et des alentours lui était passée dessus.

Les deux religieux devinrent naturellement amants et se refilèrent bientôt la chtouille. Tout ce que comptait l'évêché de miasmes syphilitiques put se lire sur leur visage.

On les surnomma "les amants de la vérole".

Raphaël Zacharie de Izarra

Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra : - La réalité est plus riche que votre imaginaire - (posté le 12/07/2005 à 21h13).

- La réalité est plus riche que votre imaginaire -

Faux poètes du NET qui par milliers nous assommez de vos productions provinciales, laissez là vos poésies et chants désaccordés de bardes barbants !

La terre, la mer et les airs avec leurs créatures aux formes étonnantes, répugnantes ou adorables valent mieux que vos chimères sans saveur. Les conceptions animées valent mieux que toutes ces banales rimailleries qui prétendent rivaliser en éclat avec les monstres et les merveilles de la Création. Le réel dépasse en beauté, ingéniosité et magnificences vos poésies poussives de petits "poéteux" en mal de reconnaissance "nombrilistique".

La Poésie se concerte avec l'araignée, la Poésie est logée dans le bec du vautour, dans la plume du corbeau, la Poésie est cachée au fond du terrier, elle se terre dans les abysses océaniques, elle s'exhibe au bord des trottoirs de vos villes, se répand sur vos toits, fait chanter vos gouttières, s'élance au crépuscule vers la nue étoilée, retombe le matin sous forme de rosée.

La Poésie est partout sous vos pieds et au-dessus votre tête, et vous ne la voyez pas ailleurs qu'au fond de votre nombril.

Raphaël Zacharie de Izarra

Commentaire de rudy : Pourquoi toujours négatif ? (posté le 13/07/2005 à 08h33).

Pas mal tes textes, dommage qu'ils soient toujours assez négatifs.

A bon entendeur.

rudy.

Commentaire de Natacha : Ha ouai ?? (posté le 20/07/2005 à 23h21).

Et bien moi je trouve que si l'imaginaire est aussi fade et si parfois inutile comme tu semble le prétendre, je dit que l'imaginaire sauve quand même certaines personnes qui ne peuvent pas voir cette mer, ce beau couché de soleil, sentir cet air frais sur leur visage, je pense aux gens dans les hopitaux ou aux malheureux dans les autres pays... Heureusement que leur imaginaire est là pour combler les manques de la réalités !!!

Commentaire de Sylvie : Ce n'est qu'un MENSONGE de plus des webmasters qui ne sont plus à ça près.. (posté le 23/12/2006 à 00h49).

http://forum.merelle.net/profile.php?1,379

Commentaire de Ahmet : glYFPeQxVvxRG (posté le 25/12/2015 à 16h48).

Horaires, organisation, coaitntrnecon, voile0 bien sfbr des sujets au cœur du travail de l'e9cole e0 la maison, et que nous abordons, soyez sans crainte.9 en 14 ans, bravo ! Il y a lieu de vraiment privile9gier la qualite9 du moment et donc travailler sur l'autorite9, notion tre8s belle et qui e9conomise e9norme9ment d'efforts; sur l'organisation avec un accord ge9ne9ral, une conversation bien entretenue (une participation de chacun ? chez nous c'est 18 minutes par personne quotidiennes, vous devinez peut-eatre pourquoi 18); sur les objectifs aussi parce que lorsqu'on est e0 ce point charge9 d'une belle croix, on doit re9gulie8rement faire un point et un plan; disons meame qu'il serait bon chaque matin, apre8s le lever, de re9fle9chir e0 ce que va eatre la journe9e, et l'e9crire sur un bout de papier. Et plein d'autres choses ! Bienvenue et merci e0 vous !

Commentaire de Yayat : wchpdsvCnOpL (posté le 26/12/2015 à 03h14).

Bonjour,Avec mon e9pouse Miche8le et le petit fils, nous e9tions passe9 pour la premie8re fois e0 la Pe9pinie8re de WOERTH.Nous e9tions vraiment sruirps, du cadre supers accueil et surtout de ses tre8s bon milles feuilles que nous avions pris je ne peux que recommander .Une chose est sur nous reviendrons plus souvent maintenant, peut-eatre de9but Juin pour un teate e0 teate pour les feates des me8res.A bientf4t Miche8le et Jean Pierre

Commentaire de Arlene : VdunRRnjAmeTSZ (posté le 28/12/2015 à 17h21).

Hello! Is it Okay if I ask something kinda off topic? I'm trinyg to view this page on my iphone nonetheless it will not show up appropriately, do you may have any options? Thanks in advance! http://dbrlrhf.com [url=http://zgtqdbabs.com]zgtqdbabs[/url] [link=http://eujtyv.com]eujtyv[/link]

Commentaire de Raphaël Zacharie de IZARRA : Lettre anonyme (posté le 26/12/2023 à 20h44).

Monsieur,

Vous ne savez pas qui je suis, mais quelle importance ? Moi je connais parfaitement mon identité : né des odeurs de vos mauvaises idées, je viens du fond de vos égouts, du dessous de vos semelles, de l'envers de vos façades, des coulisses de vos théâtres.

C'est un oiseau de fer à plume de fiel qui vous écrit cette lettre. Ceci vous renseignera mieux, n'est-ce pas ?

J'ai de fines oreilles qui entendent les murmures, les mots durs et les rêves obscurs de ceux qui m'entourent. Et deux ailes noires prêtes à répandre les vérités honteuses au vent doux des jours amers.

Sur mon dos je porte la moisson de vos jardins ambigus.

J'ai pour égayer vos heures cruciales des roses empoisonnées et des nuées d'autres amanites aux parfums de scandale...

Ainsi sous les toits honnêtes les hôtes à la tête haute auront le privilège d'ouïr mon chant de malheur.

J'ai vécu longtemps caché parmi vous, observant chaque attitude, écoutant tous les bruits, à l'affût de bien des feux. J'ai ri et frémi de vos secrets de rats. Et aujourd'hui j'affiche en pleine lumière vos grimaces et comédies, petites indignités et vastes intrigues, protégé de vos crachats derrière ma cape opaque et mon bouclier de corbeau, moi le bec anonyme qui dit tout.

Je suis l'ombre qui part à la conquête du monde dans le but d'y faire régner l'orage. Je remonte des gouffres sans nom pour briller au sommet de vos temples. J'apparais sous le Soleil pour faire peur aux hommes.

Sorti de mon trou afin que nul ne m'ignore plus désormais, mon dessein est de dévoiler la face râpeuse de vos belles médailles.

Bref, je vous adresse ce courrier pour vous faire une révélation : vous êtes cocu !

VOIR LA VIDEO :

https://youtu.be/1m7fHgej4Wc

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