Commentaire de Justine : Ces années là (posté le 22/12/2003 à 01h53).

Parlant des années où il s'était retiré dans sa demeure pour s'adonner à ces étranges jeux avec les cailloux, Jung écrit :

" En ces années là, j'avais renoncé à toute vie extérieure, je parcourais les route d'un autre monde, de l'inconscient. N'écoutais-je que lui? que les propres voix intérieures? J'essayais , tout en "jouant" avec les cailloux, j'essayais de mettre ce qui me venait du monde extérieur dans la plus juste équation avec les messages que m'envoyait mon inconscient et que beaucoup de rêves vinrent éclairer.

N'étais-je que la proie du vaste inconscient? que ce lieu de passage où se déversait toute chose mais que je ne laissais pas passer indifférent?

Les choses survenaient dans le silence. Et avec qui partager des intuitions qui semblent ouvrir des mondes supérieurs ? J'y abandonnai mon corps et mes pensées, dans le plus pur abandon.

Les mots des autres hommes m'arrivaient de loin...qui me ramenaient à la matérialité présente, à ce qu'il convient d'avoir, de faire, de dire. Je renonçai à aller vers eux à cause de ces paravents qu'ils mettent encore pour être rejoint.

Les cailloux, la voix de ma femme et mes enfants me disaient chaque jour qui j'étais et ce que je faisais là. Aurais-je pu me perdre de vue en me cherchant, en me trouvant? Quelle vérité allait se faire jour en moi? je l'ignorais. Je ne la cherchais pas, j'ignore si les hommes cherchent des vérités ou une vérité. Je laissais les choses advenir. Elles arrivaient de loin, de très loin, de cet âge immense de l'humanité. C'est dans le silence et éloigné des autres hommes que j'ai été cet enfant qui joue avec des cailloux et le vieillard que je suis. "

Commentaire de Souffle : Ah le silence! (posté le 27/12/2003 à 15h52).

Ah le silence!

Que serions nous sans ce lieu de repos nous qui sommes sur le chemin de l'individuation.

Comment pourrions nous être au plus proche de Soi sans cet havre de paix.

Et que dire du laisser advenir si ce n'est qu'il peut être la solution à bien des problèmes que nous rencontrons.

Mais silence et laisser advenir sont des mots bannis par l'égo trop imbu de lui même, car ils impliquent que lui, l'égo, doit la mettre en sourdine.Dur tache pour celui qui se prétend indispensable.

Souffle

Commentaire de Anthroponoosnaute : Renversement de perspective (posté le 30/12/2003 à 17h29).

Peut-être au final,n'est-ce que la ou les vérités qui ne pourront jamais être qu'un début de nous-mêmes...

Commentaire de Soufiane : voir (posté le 31/12/2003 à 09h54).

en ce moment je me questionne sur le regard... j'ai feuilleté ces derniers jours un livre que je n'ai jamais lu entièrement, "Plotin ou la simplicité du regard" de Pierre Hadot... il y est question de voir Dieu... et j'en reviens à la mort de l'ego... parvenir à cette vision juste de l'Etre, n'est-ce pas possible précisément quand l'égo cesse de gesticuler dans le mental? le problème de l'égo étant de vouloir tout comprendre par lui-même, comme la grenouille qui veut être aussi grosse qu'un boeuf... et les rêves, que sont-ils sinon des images dont nous nous souvenons? on ne parle peut-être pas assez de la dimension imaginale de l'existence... Ibn' Arabi donnait une grande importance à l'imagination, faculté méprisée en quelque sorte par la philosophie occidentale (Descartes l'appelait la "folle du logis", source d'erreurs...); or, l'ultime perception de l'être n'est-elle pas imaginative? non pas au sens de l'imaginaire, synonyme d'irréel... mais bien au contraire, au sens de l'Imaginal, c'est-à-dire, comme l'a défini Henry Corbin dans le sillage d'Ibn Arabi et Avicenne, de la Réalité ultime de l'Etre perçue par l'imagination... Pout Ibn' Arabi l'imagination est créatrice! non pas de chimères... mais d'êtres réels, de paysages réels que le soufi "visite"...

peut-être que nous sommes des handicapés du regard... parce que notre civilisation hyper-rationnaliste a flétri notre capacité imaginative, notre faculté de voir au-delà de la pensée rationnelle par concepts...

c'est pourquoi Jung a développé l'imagination active... tout comme Gaston Bachelard, et à sa suite, Gilbert Durand ("Les structures anthropologiques de l'imaginaire"), ont développé ce contre-courant d'une perception imaginale du réel...

Déjà chez Platon, il était question de mieux voir... de sortir de la caverne des apparences trompeuses...

voir... peut-être que tout est là...

amitiés, Soufiane

Commentaire de Souffle : Le troisième oeil (posté le 1/01/2004 à 17h13).

Salut à toi soufiane

Oui, il semblerait que notre "vue au carré" s'est développée outrageusement et que la simplicité du regard (pas le notre) s'est atrophié.

Voir Dieu, n'est ce pas ressentir l'éveil de l'Etre dans toute sa plénitude?

Pour ma part, la mort de l'égo n'est pas souhaitable, mais sa présence doit être silencieuse pour que nous soyons témoins de cet éveil.

Jung a défini cet état:conscience passive.

A propos de l'imaginaire, je citerais un ouvrage d'Henri Laborit:éloge de la fuite.

Bien que sa vue était trop au carré à mon goùt, sa définition du bonheur est plutot succulente.

Souffle

Commentaire de Isha : humeur (posté le 1/01/2004 à 22h31).

Quid du regard d'Oedipe, qui entrera dans la connaissance, après s'être arraché les yeux?

Commentaire de Soufiane : yeux de chair, yeux de l'esprit (posté le 2/01/2004 à 10h23).

Salut Isha!

Tirésias, le devin qui sait, est aveugle... de même que le philosophe selon Platon, qui a brûlé ses yeux de chair pour voir l'Être... c'est pourquoi, quand il retourne dans la caverne pour parler de ce qu'il a vu aux hommes encore enchaînés aux apparences, personne ne le croit, lui l'aveugle qui prétend voir mieux que les autres... dans le "Banquet" de Platon, il est question de "passer" des "yeux de chair" aux "yeux de l'esprit"... c'est le "sésame" de l'initiation "érotique" transmise par Diotime de Mantinée à Socrate...

Certes, Oedipe se crève les yeux après avoir compris les crimes qu'il a commis à son insu, lui le plus merveilleux des hommes... mais il y a "Oedipe à Colone" de Sophocle dont on parle si peu... à la fin de cette tragédie qui fait suite à "Oedipe Roi", le bouc-émissaire aveugle est divinisé... comme un autre illustre bouc-émissaire...

amitiés, Soufiane.

Commentaire de Isha : regard (posté le 3/01/2004 à 16h45).

Merci à Soufiane pour ta réponse, qui appelle de belles lectures.

Et sur le regard, encore:

"Ton regard, la fenêtre du monde,

...

Regards qui respirent, à jamais emmêlés,

Qui jaugent et qui estiment,

Qui parlent et qui font naître,

Les accoucheurs de l'au-delà,

Les enfanteurs en si mi la."

Amitiés.

Isha.

Commentaire de halbouche : conscience du moi ou de la 2eme personnalité enfoui en nous (posté le 12/01/2004 à 13h25).

BONNE ET HEUREUSE ANNEE ! !

---AU-DELA, LE MOI TEND A OUBLIER SON LIEN AVEC L'OCEAN D'OU IL SORT,

--- ce n’est pas l’homme qui nous fait mal , c’est son ignorance …

--- ne pas croire a sa pensée équivaut a ne pas exister….

Bonsoir tous le monde,

En réponse a ce billet d’humeur qui porte l’essence même d’un début de vérité , je dirai que nous sommes le « début et la fin »…

Je prend a mon compte cette citation du mois

Voyez-vous, je me regarde moi-même, dans le silence de Bollingen, avec bientôt huit décennies d'expérience de la vie, et je suis obligé d'avouer que je n'ai pas trouvé de réponse claire à la question que je suis. Je suis et je reste dans le doute sur moi-même, et cela d'autant plus que j'ai davantage essayé d'exprimer des choses précises. TOUT SE PASSE COMME SI, CE FAISANT, ON S'ELOIGNAIT ENCORE PLUS DE LA CONNAISSANCE DE SOI-MEME.

C.G. JUNG, Lettre du 6 avril 1954 à Aniela Jaffé, in Correspondance 1950 - 1954, Albin Michel

Le germe de cette vérité universelle se trouve entre ces deux personnages…comme l’a bien souligné C.G.Jung

Mais a condition que chacun de nous doit user de ses propres moyens ,utiliser son bon fonctionnement psychologique…

(LE QUATRE, LA CROIX TRADUISANT UNE TOTALITE). MAIS LES QUATRE FONCTIONS PSYCHOLOGIQUES : PENSEE, INTUITION, SENTIMENT ET SENSATION, DONT L'IMPORTANCE RESPECTIVE CARACTERISE LES DIFFERENTS TYPES HUMAINS, FORMENT UN INSTRUMENT QUE L'HOMME DOIT MANIER POUR EVOLUER. LA VISION JUNGUIENNE DE L'HOMME EST PUREMENT DYNAMIQUE.

Rétablir le passage sans heurt du courant psychique, source de renouvellement, tel est le but de l'exploration intérieure. Pour y parvenir, Jung n'a guère recours à des techniques, coupables à ses yeux de préjuger du résultat. Sa méthode est définie par le terme d'Auseinandersetzung,

CONFRONTATION, ECHANGE SANS DEROBADE DE DEUX PERSONNALITES EN VUE DE LA REALISATION DE LA CONSCIENCE

lire la suite: c.g.jung. page d’accueil(merelle).

halbouche

Commentaire de halbouche : l'ignorance de l'esprit (posté le 15/01/2004 à 19h09).

N'étais-je que la proie du vaste inconscient? que ce lieu de passage où se déversait toute chose mais que je ne laissais pas passer indifférent?

Les choses survenaient dans le silence. Et avec qui partager des intuitions qui semblent ouvrir des mondes supérieurs ? J'y abandonnai mon corps et mes pensées, dans le plus pur abandon. C.g.Jung /Justine

Mais silence et laisser advenir sont des mots bannis par l’ego trop imbu de lui même, car ils impliquent que lui, l’ego, doit la mettre en sourdine. Dur tache pour celui qui se prétend indispensable. souffle

Voir Dieu, n'est ce pas ressentir l'éveil de l'Etre dans toute sa plénitude? Souffle.

Peut-être au final, n'est-ce que la ou les vérités qui ne pourront jamais être qu'un début de nous-mêmes...anthropo…

Déjà chez Platon, il était question de mieux voir... de sortir de la caverne des apparences trompeuses...

voir... peut-être que tout est là... Soufiane.

Oui ! être conscient de son regard et de le surprendre c’est la ou se trouve la vraie vie…

Qui parlent et qui font naître, Les accoucheurs de l'au-delà Isha

L’homme se croit plus petit , infime, microscopique par rapport a la terre …

Mais il ne sait pas qu’il est un géant , et plus grand que tous les univers réunis ?… !

bonsoir,

les gens ont faim . ils ont toujours ce besoin d’avoir … s’habiller, manger, posséder, consommer.. . ils n’ont jamais conscience qu’une deuxième personnalité est là ! ! possédant toutes les pouvoirs du monde , capable d’une fiction extraordinaire …

bref, cette personnalité ne demande absolument rien . elle est capable de résister a la faim , a la misère et aux maux de l’existence . elle ne demande qu’une seule chose de vous ! et c’est fini « l’enfer » ! ! « LE RESPECT » ! ! !

plus on respecte l’homme , plus on est introduit dans une infinie richesse !…l’homme qui est lui même cette fabuleuse création ! qui y croit ! les gens semblent l’ignorer complètement … a quoi peuvent ils croire ?

l’homme est entraîné par la fascination terrible de la tentation matérielle. Il n’a jamais la force de se regarder lui- même pour mesurer les potentialités qui sont a l’intérieur de lui-même .

ces pauvres hommes ignorant sont très malheureux ! ils sont déboussolés ni foi en dieu, ni foi en eux mêmes… c’est de véritables êtres humains transformes en humanoïdes froid et distant ne se référant qu’à leur instinct animal…

l’intelligence est nulle , abstraite, inexistante … on est st encore a l’époque du Neandertal ! l’intelligence ne s’est pas encore éprouvé , son importance , ses forces , ses capacités…

voici qq.liens

http://merelle.net/blocnotes/0152.php Alchimie, mélancolie et société moderne, par MICHEL CAZENAVE suivi

de l’amour et le respect de l’homme (mélancolie

http://merelle.net/blocnotes/0035.php?print=0 le moi de passion et le moi de raison

http://merelle.net/notes/depart.php il y’a 2 personnages en nous ‘’l’ombre ’’.

http://merelle.net/blocnotes/0177.php la clé de l’inconscient

bien amicalement

halbouche

P.S. : je vous prie ne faites pas attention a ma langue française , elle n’est pas a la hauteur.

Commentaire de Souffle : C'est selon.... (posté le 17/01/2004 à 11h05).

Salut à toi halbouche

La conscience collective semble être la seule manière de "voir" pour la majorité d'entre nous.

Faire mouvement avec le troupeau est plus rassurant que d'aller seul à l'aventure.

Le vide d'eux même se reflête par des comportements infantils qui se traduisent par des besoins jamais assouvis de possèder pour pouvoir

exister.

Devons nous leur en vouloir?

Ne pas leur en vouloir est chose impossible de part notre si proche ressemblance, "à

première vue".

Mais toujours leur en vouloir c'est subir négativement notre différence.

En règle générale, nous n'avons pas choisis de sortir du troupeau, une force intérieure nous y a contraints, et nous devons vivre avec cette bénédiction ou cette malédiction, c'est selon....

Souffle

Commentaire de isha : respect (posté le 18/01/2004 à 11h26).

Bonjour,

Le respect de l'hu-main dans toute son étonnante profondeur et dans toute sa grandeur, un début de vérité, sans nul doute,

Mais accoucher du respect est des plus difficiles pour les personnes baignant dans la confusion, d'autant que le siècle qui nous traverse n'est pas d'une gde aide.

En écho à cette réflexion, ces lignes de Jung :

"Si ces contenus collectifs demeurent inconscients, l'individu, empêtré dans leurs mille liens, qui le rattachent aux autres individus chez qui ils sont également inconscients, demeure inconsciemment confondu avec eux; en d'autres termes, il ne s'est pas différencié d'eux, il n'est pas différencié, il n'est pas "individué".

On peut, certes, se damnder pourquoi l'être s'individualise et si cela est souhaitable. Je répondrai à cette objection que cela n'est pas seulement souhaitable, mais que c'est même absolument indispensable, pour l'excellente raison que sans sa différenciation, que sans son individualisation, l'être demeure dans une condition de mélange et de confusion avec autrui; dans cet état, il accomplit des actions qui se placent en conflit et en désaccord avec lui-même...

de toute cette confusion inconsciente des appatenances, émanent une astreinte et une contrainte à vivre et à agir comme la personne que l'on n'est précisément pas...

Or, un ibétration de cet état ne peut survenir que lorsqu'on peut exister et agir en conformité avec ce que l'on sent sa vrai nature...

Certes, toute cette attitude humaine et toutes ces démarches de pensée présupposent qu'on ait au moins reonnu que rien n'est aussi lourd à porter que soi-même...

Mais la tâche la plus harassante elle-même devient possible à qui parvient à se distinguer de ses éléments inconscients. (Suivent des analyses du comportement de l'intraverti et de l'extraverti).

C'est pour des motifs de cette sorte que l'individuation est indispensable à certains êtres,non pas seulement sur le plan d'une nécessité thérapeurtique, mais aussi en tant qu'idéal élevé, comme une idée d'un bien à accomplir, d'un mieux auquel on peut prétendre."

in "Dialectique du moi et de l'inconscient".

De quoi parle Jung, si ce n'est du respect de "soi-même", comme d'un début de vérité.

Route difficile, s'il en est.

Amitiés,isha.

Commentaire de halbouche : évoluer... (posté le 18/01/2004 à 21h25).

Nos sens et la réalité psychique.

« ... même lorsque nos sens réagissent à des phénomènes réels, à des sensations visuelles ou auditives, ils ont été transposés du domaine de la réalité dans celui de l'esprit. Et dans notre esprit, ils deviennent des réalités psychiques, dont la nature ultime n'est pas connaissable ...»

C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 23.

L’activité psychique au fil des siècles

« Pour l'homme antique, les divinités avaient un caractère immédiat. Le destin, la moralité et la pensée dépendaient d'elles. Il n'était laissé aucune place à la psychologie personnelle. Jusqu'au XVIIe ou XVIIIe siècle, cette mentalité fut dominante. Au commencement du XVIIe siècle, on ne comprenait encore l'activité psychique que comme une perception sensorielle. On ne reconnaissait à l'âme aucune activité propre, toutes ces manifestations étant attribuées à la volonté du "ciel supérieur", par instillatio, c'est-à-dire par la chute de l'onde céleste qui, en pénétrant notre cerveau, provoque ce que nous appelons la "sensation". C'est pourquoi on ne laissait aucune part au domaine individuel. "Je ne vois pas moi-même, MAIS LA LUMIERE M'APPARAIT PAR LA GRACE DE DIEU." »

C.G. Jung " Sur l’Interprétation des rêves ", Albin Michel, 1998 p 251.

--- l’homme fonctionne mais, il n’a pas d’âme…film français .

--- je sacrifierai l’économie au nom de l’homme mais pas l’homme au nom de l’économie ! l.jospin

--- si Hitler avait consulté la raison , il n’aurait pas mené son pays a l’abîme et ruiné l’Europe. j.de.c

Bonsoir souffle, bonsoir tous le monde,

merci mon ami de cet éclairage…

« Ne pas en vouloir » justement; est une, des règles d’or !

qui nous permet le bon équilibre personnel et avancer dans le chemin de l’individuation …

il ne suffit pas de condamner ou de juger mais de comprendre, sauver…

tous les prophètes qui sont venus dans ce monde n’ont pas été envoyé pour nous juger mais afin de nous sauver, de nous délivrer de nous même … de cet ego… qu’on peut représenter tel une pieuvre enroulant ses tentacules

autour du soi et, est prêt a l’asphyxier …

espérons que peu a peu nous sortirons de cet léthargie ou passivité et que nous y parviendrons a nous décoller…

parce que, c’est elle qui nous met les bâtons dans les roues pour aborder le nouveau souffle du 3e millénaire

c ‘est une véritable mine infecte…. Dont Dieu nous a donné comme lieu d’expérience et d’en tirer notre bon savoir au lieu de rester là a moisir …

l’homme est fait pour évoluer…

bien amicalement

halbouche

Commentaire de halbouche : noblesse (posté le 19/01/2004 à 16h33).

in "Dialectique du moi et de l'inconscient".

De quoi parle Jung, si ce n'est du respect de "soi-même", comme d'un début de vérité.

Route difficile, s'il en est. Isha.

Bonsoir Isha,

Merci de ce mot qui représente la noblesse a titre universelle…

Amitiés,

halbouche

Commentaire de rené.Janus : Regard (posté le 5/03/2004 à 18h40).

Bonjour à tous et à tous

En échange de vos réflexions pleine de sagesse, je vous propose de partager ce petit poème

Noble Regard

En quête de Vérité, mon regard s'anoblit

Éloignant le vulgaire dont la vie s'alourdît

Lorsqu'on se laisse aller à ses plus bas instincts

Levant les yeux au ciel, la terre redevient bien

Contempler le meilleur dans chaque créature

Permet de reconnaître ce qu'accorde la Nature

Même si on l'ignore, tout procure du Divin

Et sert de support pour trouver le Chemin

La Beauté Intérieure est visible en tout lieu

Et on peut décider de l'usage de nos yeux

La volonté du coeur s'applique à toute chose

Et nous vibrons encore avec l'Unique Cause

Tout regard est magique et procure à notre âme

Une occasion unique d'utiliser nos charmes

Pour étendre l'Amour au-delà de nous même

Nous devenons foyer et le monde nous aime

Le monde attend de nous que nous l'aimions vraiment

Et que, que notre vie, nous devenions amant

Recherchant sans relâches les justes attitudes

Sans nous laisser surprendre par de vieilles habitudes

Travailler chaque jour à notre évolution

Nous permet d'absorber de puissantes vibrations

Qui se traduisent, un jour, en voeux réalisés

Et on retrouve l'état du Rêveur Éveillé

Accepter ce travail, c'est vivre pleinement

Savoir enfin pourquoi on se sert du vivant

Répandre notre Amour à travers nos regards

Pour que, de par le monde, il puisse servir de phare

René.Janus